Utilisateur:ANNE LAHAYE

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INTITULE DE MA PAGE PERSO[modifier]

Refuge situé dans le sud de l'Allier, dans la commune d'Echassières, dans la campagne à 2km du village.

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ACTUALITES DE MON REFUGE[modifier]

Mon voisin agriculteur à mal compris (ou interprêté à sa façon) ma demande de rabattre un peu les grands prunelliers se trouvant dans notre haie mitoyenne. Pour remettre les choses dans leur contexte, il faut savoir que dans la région, la pratique est de tailler (pardon, déchiqueter) les haies chaque année (et un peu n'importe quand dans l'année, même si, heureusement peu le font à l'époque des nids) à environ 1.10m de haut - en fait à hauteur des poteaux de clôture- et à une épaisseur la plus fine possible. Ca fait "propre" figurez-vous!

En pleine campagne nous avons des haies au cordeau façon lotissement et les nombreux cornouillers, fusains, églantiers, aubépines et prunelliers, ne peuvent plus fructifier.

Donc, mon voisin qui a un pré le long de notre jardin semblait avoir saisi notre volonté de maintenir la haie naturelle de notre côté et se contentait de raboter son côté bien conscieusement. Mais certains prunelliers ayant beaucoup poussé en hauteur et taillés seulement du côté pré menacaient de chavirer. J'ai donc demandé au dit voisin s'il voulait rabattre un peu ces prunelliers. As-t'il mal compris ou non:  lorsqu'il est passé avec sa machine infernale, il a laissé les grands prunelliers et à ratiboisé tout le reste de la haie! Depuis notre arrivée en 2006 où la haie était bien nette et au cordeau comme apprécié dans le coin, nous l'avons laissée poussé, rabatant les longues tiges de ronces vers l'intérieur, elle commencait tout juste à être belle: des cornouillers sanguins nous gratifiaient de leur magnifique floraison printanière et les oiseaux pouvaient profiter des baies, les ronces (un trésor pour la biodiversité), toujours contenues, offraient le gîte et le couvert à de nombreux insectes et accenteurs, de nouveaux prunelliers commencaient à pousser à l'intérieur du jardin (presque à 1m de la clôture) annoncant un épaississement bienvenu de la haie, un très bel églantier lancait ses branches arquées couvertes de fleurs ou de baies et un noisetier commencait à reprendre force après avoir été souvent grignoté par les vaches. 6 ans de pousse réduit à un amas déchiqueté en quelques minutes...

Mon voisin m'a dit avoir mal compris, pourtant la haie (composée uniquement de conifères types thuyas) entourant son propre jardin est taillée à 3 m pas à 1.10m.

DESCRIPTION DE MON REFUGE[modifier]

Le terrain fait un peu plus de 4000 m carrés et se trouve en milieu rural. On trouve quelques cultures aux alentours mais le refuge n'est entouré que par des prairies.
 
En arrivant ici en 2006, nous avons décidé de conserver le découpage d'origine du terrain divisé (entre autre) en un pré-verger et une petite zone arborée séparés par une haie de frênes et prunelliers. On trouve des chênes pédonculés, frênes, beaucoup de vieux fruitiers, un orme, des aubépines, cornouillers sanguins, fusains d'Europe, églantiers, prunelliers, ronces, noisetiers...

Les haies, composées de ces mêmes essences, ne sont pas taillées, nous nous contentons de contenir les ronces. De très nombreux rejets de pruniers forment des fourrés un peu partout.

Sur le terrain se trouvent une maison d'habitation, un petit bâtiment restauré en pierres et un en ruine avec de vieux murs couverts de lierre, un puits, des tas de bois (coupé pour le poêle et de branchages pour la faune) et 3 tas de compost.

-Les milieux autour du refuge dans un rayon de 100 mètres

  • Arbres, haies (malheureusement taillées à 1.10m- 1.30m de haut chaque année et taillées aussi en épaisseur).
  • prairies
  • Petit étang avec présence de crapauds sonneurs à ventre jaune.
  • Bâtiments: granges anciennes en pierre et 4 maisons d'habitation .


Vous pouvez illustrer cette rubrique de photos numériques sans toutefois dépasser le format image web 300 x 400 pixels, et aussi d'un plan schématique du terrain (dessin scanné par exemple au format jpeg).

MES AMENAGEMENTS NATURELS[modifier]

Nous avons 2 mangeoires pour les oiseaux, un distributeur de boules de graisse et plusieurs distributeurs de graines. Nous avons placé aussi une douzaine de nichoirs: à mésanges bleues, à charbonnières  et moineaux, un à sittelle (occupé par des moineaux), un semi-ouvert  et un pour grimpereau mais occupé par des mésanges bleues.

 Pour les hérissons et autres petits mammifères, il y a différents tas de bois et de foin dans le terrain, à différentes exposition, ils n'ont plus qu'à faire leur choix, mais en hiver, les mulots privilégient la proximité des mangeoires où ils peuvent faire du glanage de graines.

En 2009 nous avons aussi tenté le nichoir à osmies (abeilles solitaires), une douzaine de trous ont été occupés (les plus petits par une autre espèce d'hyménoptère)  et un seul ne s'est pas ouvert. Mais ces abeilles apprécient autant les trous dans les volets, les tubes métalliques de lampe d'architecte, les tuyaux de flûte, les plis de capote de landaux, les bibelots creux, les pinces à linge et autres objets plus ou moins farfelus!

Question plantations, le terrain comporte déjà pas mal d'espèces indigènes à baies (ronces, aubépines, prunelliers, fusains d'Europe, églantiers, cornouillers sanguins, sureau, lierre...) ainsi que de nombreux arbres: frênes, chênes, buis, noyer, vieux pommiers, poiriers et pruniers. Nous laissons aussi des pruniers (myrobolans?) pousser un peu partout et j'y ai rajouté un sorbier des oiseaux, des charmes, de nouveaux  fruitiers, etc... Le lierre est maintenu au maximum, ainsi qu'un peu de gui dans les vieux fruitiers.

 Nous avons en projet la construction d'une petite mare (d'autant que le crapaud sonneur à ventre jaune est présent aux abords du refuge).

 On trouve aussi diférents tas de bois sur le terrain, pourrissant et plus récent  ainsi que trois tas de compost: le compost mûr, prêt à l'emploi, le compost en cours de mûrissage et le tas en cours de réalisation.


Vous pouvez illustrer cette rubrique de photos numériques sans toutefois dépasser le format image web 300 x 400 pixels, et aussi de schémas explicatifs (dessin scanné par exemple au format jpeg).