Utilisateur:MARTINE JAMES
Refuge LPO
Nous sommes en Bretagne, dans une commune de 15000 habitants située à l'est de Rennes.
La ville est très arborée et fleurie. Les nombreux parcs et chemins piétonniers permettent de promenades variées. De multiples plans d'eau (étangs, rivière) accueillent des colonies de canards, cygnes et les hérons y transitent volontiers. J'ai eu la chance de voir une cistude qui prenait le soleil sur une branche immergée, dans le parc de la mairie.
Il n'est pas rare de voir des écureuils traverser les routes ou venir en famille dans les jardins.
Près de la maison, une belle allée de chênes et châtaigniers accueille régulièrement des geais, des pic-verts et des écureuils.
Le refuge est ouvert depuis 2011.
Le gîte
- C'est un petit jardin de 600 m2 dans un lotissement. Il n'y a jamais eu de traitement. Les plantations se sont faites au fil de mes humeurs et de mes trouvailles, sans aucun plan.
- Grande diversité d'arbres et d'arbustes, beaucoup de baies
Visiteurs
Réguliers, depuis que le jardin existe
Verdiers, tarins des aulnes (premiers crocus, premiers tarins ...), mésanges bleues, noires, charbonnières, nonnettes, à longue queue, huppées, couple de fauvettes des jardins et fauvettes à têtes noire, pinsons des arbres, grives musiciennes, tourterelles, pies et même des mouettes par temps très froid. Et bien sûr, moineaux et étourneaux, et l'inévitable rouge-gorge.
Hiver 2010-2011
C'est complètement nouveau, les chardonnerets arrivent en troupe (jusqu'à 40 individus). Les pinsons du nord, nombreux tout l'hiver, sont encore présents début avril, alors que l'année précédente il n'y en avait que quelques exemplaires.
Hiver 2011-2012
C'est une année atypique depuis 20 ans : les mésanges bleues sont très nombreuses alors que la population de mésange charbonnière a diminué. Pas un seul tarin des aulnes : c'est le premier hiver depuis 20 ans qu'ils ne sont pas au rendez-vous. Seuls les chardonnerets, comme l'année précédente, sont encore en très grand nombre.
Hiver 2012-2013
Les années se suivent, se ressemblent mais c'est toujours avec le même plaisir que j'observe les oiseaux (et en plus j'ai maintenant du temps...). Toujours des mésanges bleues, des chardonnerets, des verdiers et des tarins des aulnes en très grand nombre. Ces derniers, très discrets pendant tout le mois de janvier se sont véritablement installés en février. Les mésanges charbonnières, bien que présentes, sont moins nombreuses. Visite de quelques mésanges à longue queue et, oh surprise, à la mangeoire en même temps une fauvette à tête noire et une mésange nonnette. Nombreux pinsons du nord tout l'hiver. En ce début du mois d'avril je vois régulièrement un mâle (avec la calotte très noire) et trois femelles. Ont-ils oublié de retrouver leur terre plus au nord ? La fauvette à tête noire fait la loi aux mangeoires. Quelques merles, peu d'étourneaux. Les grives ont été pratiquement absentes ; les populations de moineaux diminuent très significativement. Les tourterelles sont appréciées tant qu'elles ne décident pas de nicher à proximité de la maison ! Nouveauté 2013 : un geai des chênes s'est posé à plusieurs reprises sur le sorbier des oiseaux, et sur ce même arbre j'ai pu voir un "pic" de couleur assez sombre sans pouvoir l'identifier.
Hiver 2013-2014
J'installe les mangeoires assez tardivement vers le 20 novembre. Quelques mésanges bleues et charbonnières sont là et quelques couples de pinsons des arbres. Les verdiers sont rares. Les chardonnerets n'arrivent que 2 semaines plus tard. Certains jours 3 tourterelles se réunissent dans le sorbier ou sur la pergola. A part les nombreux moineaux, la population qui vient aux mangeoires est nettement restreinte par rapport aux années précédentes. Certaines mangeoires plateaux (protégées par un toit en ardoise véritable !) ne sont même pas visitées. Quelques étourneaux s'abattent sur la mangeoire qui contient des boules de graisse (malgré la structure métallique qui doit protéger les graines !).
Un article dans le journal explique la rareté des oiseaux cette année.
Un geai se pose dans le sorbier des oiseaux le 12 décembre puis à nouveau quelques jours plus tard.
J'ai installé une mangeoire plateau directement sur une table. Elle est visitée régulièrement par les merles. Un jour, une tourterelle met "les pieds dans le plat" et c'est la bagarre avec un merle. La tourterelle se gonfle et bat des ailes pour le faire fuir ; le merle résiste à plusieurs reprises, puis finit par s'en aller. Malheureusement je n'ai pas l'appareil photo à portée de main.
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27 mai, vers 19h : j'entends un chant sonore. Je reconnais (à l'œil, pas à l'oreille) le troglodyte mignon ; il saute de branches en branches du rosier vers le pommier. Je peux l'observer pendant de longues minutes, mais je dois me contenter de photos et vidéos prises de trop loin, avec le téléphone portable. |
Occasionnels
Sittelle torchepot (vue 2 fois cette année 2012 dans le pommier), sizerin flammé (1998), hirondelles, troglodyte, geai de plus en plus régulier et quelques pinsons du nord (qui vont venir très régulièrement à partir de 2012).
Ceux qui ne volent pas
Hérisson sous la terrasse en bois (peut-être une famille), écureuil dans un aulne (abattu depuis car trop haut), crapaud qui est resté longtemps là. Nombreuses cétoines dorées l'été, et papillons donc nombreuses chenilles.
- Première rencontre entre "Dominique", le hérisson, et Opium, le chat
- Un autre "Dominique" mange les croquettes du chat qui, lui, mange les restants de l'araignée
- La terrasse en bois a été faite. Un "Dominique" y a fait son nid.
Pourquoi "Dominique" : parce que c'est un prénom mixte, invariable, qui correspond bien au sexe indéterminé du hérisson
Les pensionnaires de la maison
Mes 2 chats, celui de ma fille, ceux des voisins ; bizarrement les oiseaux se laissent moins piégés quand ils sont bien nourris et qu'ils sont sûrs de trouver de la nourriture.
NICHÉES
Tous les ans plusieurs nids de merles (pyracantha, rosier grimpant, eleagnus mêlé au chèvrefeuille et aussi dans un eleagnus doré).
HIVER 2010-2011
- Mésanges bleues
Depuis des années, le nichoir spécial mésange charbonnière reste vide. Celles-ci préfèrent le jardin du voisin. Elles se nourissent dans mon jardin, puis s'en retournent, un vermisseau dans le bec, nourrir leurs petits. Cette année je décide de mettre un nichoir pour mésanges bleues. Je ne croyais donc pas beaucoup à un miracle dans mon refuge. Et pourtant ...
Avril 2011 : pose du nichoir LPO : je sais c'est un peu tard, mais j'en ai marre de le voir traîner sur la table de la salle. Le trou d'envol est orienté sud-est ; il est à 2m de la table de jardin. Rapidement s'installe un va et vient d'un couple de mésanges bleues. Celui qui est dehors appelle celui qui est dedans, celui-ci sort et l'autre prend sa place. Plus rarement c'est celui qui est dedans qui se manifeste en premier. C'est ma toute première expérience dans ce domaine, mon œil n'est pas très averti, je dois louper un tas de choses, mais j'en profite un maximum. Un soir, mi-mai, c'est un petit gazouillis très faible qui attire mon attention. Plus aucun doute. Le nourrissage devient permanent (chenille, vermisseau et même exploration des mangeoires qui n'ont pas été rentrées) et avec une fréquence très élevée.
Juin 2011 : 5 mésanges bleues se sont envolées. La femelle à continuer à nourrir un oisillon qui a du mal à voler seul.
- Mésanges à longue queue
4 juillet 2011 : 4 jeunes mésanges à longue queue se promènent avec hésitation dans le sorbier des oiseaux, vers 21h (un nid proche ???).
- Fauvettes à tête noire
Un couple a dû nicher chez le voisin dans un zenobia (muguet en arbre). Ils viennent se nourrir à la maison, et piaillent très très fort quand le chat du voisin grimpe dans l'arbre. J'attends que les feuilles tombent pour repérer le nid.
HIVER 2013-2014
Il s'agit maintenant d'un deuxième nichoir, installé à la place du précédent ; j'ai gardé le trou d'envol pour mésange bleue. Il est équipée d'une caméra (Papa Noël s'est approvisionné sur le site de la LPO…). La caméra n'étant pas WIFI, il faut trouver un boîtier qui sera relié au Mac pour pouvoir enregistrer. Un trou dans le mur, quelques câbles qui traînent dans le salon… mais pas de mésanges dans la boîte. Deux années sans nouvelle nichée. Les mésanges ont vraiment une préférence pour le jardin du voisin !
- Pies
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24 mars 2014 : en rentrant de week-end, nous constatons qu'un couple de pies a élu domicile dans notre bouleau. Le nid a été construit en à peine 2 jours. Des squatters bien bruyants, mais nous sommes très flattés de leur choix. Cet arbre qui devait être élagué prochainement attendra donc l'automne. Pendant quelques jours, le couple a peaufiné son ouvrage. Nous avons pu observer leurs allées et venues, puis le nid a été abandonné (mais j'ai lu que les pies bâtissaient plusieurs nids et n'en élisaient qu'un seul ???) L'arbre a finalement été élagué. |
- Mésanges bleues
Vers mi-avril, je vois une mésange bleue avec un petit brin dans le bec. Tout cela se passe non loin du nichoir. Je ne remarque pas d'autre activité particulière et par manque d'attention je loupe donc la construction du nid, la ponte et la couvaison par papa-maman-mésange bleue. Vers le 5 mai, le va-et-vient des mésanges bleues ne laisse aucun doute possible. Il va falloir aller y regarder de plus près. Je ne veux pas ouvrir le nichoir, bien que je sache que certaines personnes le font. La caméra installée depuis 2 ans et restée dans le nichoir aura-t-elle résisté aux diverses intempéries, tempêtes, rafales de vent ?. A priori tous les câbles sont encore en place, mais est-ce que tout cela va fonctionner ? Il faut retrouver le vieux boîtier qui permet l'enregistrement sur le Mac. Victoire, au premier tour de manivelle, il y a devant nos yeux 5 petits becs affamés. Ça piaille, ça piaille… Les oisillons ont quelques jours (4-5 ?). En 2 ans, la caméra a légèrement bougé et elle filme plus le panneau du fond que les oisillons . Qu'importe… Pendant 2 jours, nous observons les 5 oisillons très affamés. Nous nous absentons une journée, et à notre retour, il ne reste que 2 oisillons. Que s'est-il passé ? Avec un bâton de bois, nous réajustons la caméra, juste ce qu'il faut pour bien voir le nid.
Les 2 oisillons restants mangent ensemble, puis au four et à mesure qu'ils grandissent c'est chacun leur tour ; ils se piétinent sans complexe. Les parents nettoient régulièrement le nid et je découvre l'existence du "sac fécal".
Nous enregistrons plusieurs heures de la vie de ces (nos) mésanges bleues.
Quelques photos extraites des vidéos (donc piètre qualité)
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Le nid composé essentiellement de feuilles de bambou, brindilles, mousse. Quelques morceaux de ouate vert fluo (genre garnissage de coussin), que j'avais imaginé être de la mousse sur les vidéos, ont également été incorporé. |
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Sur cette vue, le petit oisillon, après avoir été nourri, s'est retourné présentant ainsi son arrière-train tout en expulsant un grain de maïs blanc. Le parent prend délicatement dans son bec le sac fécal. |
MATÉRIEL PHOTO
- Canon G11, plus particulièrement utilisé pour les champignons (grande facilité grâce à son écran orientable), qui s'est avéré très pratique pour des photos très rapprochées derrière la fenêtre.
- Olympus E510 avec objectif standard 14-42mm et zoom 70-300mm (équivalent 24x36 : 140-600mm) **Gros avantage : légèreté **Inconvénient : peu de choix dans les objectifs, sauf objectifs pro et très chers.
- Trépied Vanguard classique Alta+ 234AP