Utilisateur:THOMAS LAUER
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REFUGE DE L'ANDLAU
Notre Refuge se situe en Alsace dans le Bas-Rhin dans un petit village typique situé à 20 kilomètres au sud de Strasbourg.
Le refuge est entre terres cultivés (Maïs, blé, choux, tabac,..) et zones plus sauvages, l'Andlau coulant à 50m du refuge et lisière de la foret n'étant guère à plus de 100m.
Le refuge se divise en deux parties:
- En avant la maison, orienté au sud, un jardin plus orienté "ornement"
- A l'arrière de la maison, orienté nord, un jardin plus typique avec son potager et son verger
ACTUALITES DE MON REFUGE :
Les Hirondelles font le printemps
En 2013, un premier couple est venu nicher sous ma toiture nord. Service d'insectes à volonté, avec le verger en contre-bas et les haies devenues suffisement épaisses pour camoufler tout un biocosme.
L'adresse semble faire des émules, certainement les petis de l'année dernière en âge de se reproduire ?
Tant est si bien qu'au printemps 2014 un second nid a vu le jour. Un troisième a été amorcé mais n'a pu être achevé. La sèchessère et l'absence de boue et de zones humides de ce printemps, a limité les hirondelles dans leur progression.
Quoi qu'il en soit 2014 fut l'occasion pour nous d'avoir 2 portées d'hirondelles de fenêtres sur notre Refuges LPO.
suite en 2015 ?
27 septembre 2014
Après un mois d'aout assez gris, septembre nous offre de belles journées ensoleillées.
Les papillons du refuge n'en terminent pas de voltiger comme ce Vulcain aperçu sur la façade de la maison, ou ce Tircis qui préferait les arbustes du jardin nord.
21 décembre 2014
L’hiver arrive.
Même s’il est doux pour le moment, la mangoire rencontre un certain succès.
Remplie chaque jour de graines de tournesol, elle nous donne le loisir de pouvoir admirer au fil des jours et des mois les oiseaux du jardin.
C’est un ballet magnifique d’oiseaux qui ont chacun leur spécialité et leur comportement. Nous notons en particulier les oiseaux de « l’air » et les oiseaux du « sol »
Les oiseaux de l’air :
Les mésanges, postées dans les arbres alentours, viennent par vagues successivent se ravittailler :
Les mésanges charbonnières sont toujours les premières à venir se servir. Elles se posent sur la mangoire et redécoellent dès la graine prise au bec
Plus craintives, et donc plus bien plus rapides d’execution, , les mésanges bleues, baguées ou non, leur emboitent…l’aile
Quelques verdiers, comme ici un verdier femelle, viennent se nourrir. La cohabitation entre eux, ou les mesanges, semble plus tendue et il n’est pas rare de voir le Verdier chasser ou se faire chasser par un autre volatile de son espéce ou non.
Les spécialistes du sol sont aussi de la partie :
la miriade de moineaux s’en donne à cœur joie et cherche les graines tombées ici et là.
Apparaissent aussi les pinçons des arbres qui, comme les moineaux, cherchent dans l’herbe les graines au sol.
Les tourterelles turques, seules ou souvent en couple, délaissent les graines de tournesol au profit des grains de maïs que de temps en temps nous essaimons.
Nous avons hate que le froid s’installe pour voir venir alors des espèces comme les chardonnets élégants, les tarins des aulnes et autres gros becs ou sittel torchepot.
29 décembre 2014
L'hiver est là !
Il fait froid en Alsace. -6° cette nuit et la neige tombe depuis quelques jours précipitant l'affluence des oiseaux à la mangeoire.
Les mésanges, charbonnières ou bleues, ont accéléré leurs danses sur la mangeoire. Ce sont des vols permanents d'oiseaux qui vendent deux mangoires par jour.
Elles doivent parfois composer avec deux grives. L'une qui prend place sur le rebord de la mangeoire, l'autre préférant les boules de graisse au sol.
Graines, boules de graisse,...il faut parfois user de ruse pour se faire une place entre moineaux, grives et tourterelles doit penser le Rouge Gorge
L'eau a gelé. L'impératif : donner aussi à boire.
01 Janvier 2015
BONNE ANNEE à tous
Normalement migrés au sud, quelques individus Bergeronette Grise recherche quelques graines.
Peu farouches les Bergeronnettes sautillent sur la terrasse à la recherche de graines au sol.
Avec ces températures négatives, gonfler ses plumes procure un bon isolant contre le froid.
11 Janvier 2015
Toujours en bande, et de passage certainement, les grives du nord investissement les arbres alentours et viennent au sol dévorer les pommes que nous avons laissé sur place, dans le verger, à cet effet.
30 Janvier 2015
Le Pic Vert cherche au sol sa pitence. Les mirabelliers vermoulus du verger voisin sont des garde-manger pratiques pour ce gourmand vorace.
14 février 2015
Apparition d'une troisème éspèce de mésange : la Nonnette. Comme ses cousines elles viennent se servir à la mangoire. Beige à crête noire elles semblent plus craintives que les mésanges charbonnières mais plus grosses et moins rapides que les mésanges bleues.
Le refuge de l'Andlau c'est :
Un refuge de 12 ares situé en milieu rural dans un village classé « 2 libellules ».
Le village, longe la rive droite de l’Andlau. En 2 points cardinaux, il est entouré de cultures : maïs (comme une grande partie de la France) mais aussi tabac, choux à choucroute, blé et plus rarement du colza.
Aux 2 autres points cardinaux, à l'Est et au Sud, gravières, étangs, forêts et prairies accueillent une faune variée (blaireaux, renards, cervidées,...).
Cette zone est appelée Bruch (prononcer « brour » de l’Andlau, ce qui signifie « marécage » en allemand. Pour plus d’information, voir le site : http://observatoirealsace.free.fr/ZH/index.php/rieds/les-rieds-dalsace/le-bruch-de-landlau. C’est une zone inondable où la nappe phréatique affleure la terre. Des mesures de protection de la biodiversité sont prises pour sauvegarder ce riche patrimoine. Le Courlis cendré en est l’espèce emblématique mais fortement menacée.
La forêt se trouve à moins de 100 m du refuge. Pour l'atteindre il faut enjamber un petit pont qui surplombe l'Andlau, rivière qui va se jetter dans l'Ill, qui elle même alimentera le Rhin.
Le refuge, espace non clos, est bordé de vergers qui substitent encore sur la commune.
Le jardin sud
Le plus ornemental. Des arbres à papillons, des lauriers tin, un deutzia, de la lavande… voient leurs fleurs butinées par des abeilles et plusieurs types de papillons.
Une grande glycine s'étale sur une partie de la facade de la maison. Nous pouvons y apercevoir en pleine floraison la plus grosse abeille d'europe, un abeille noire dite "charpentière".
Un cerisier du japon, un lagerstroemia et depuis peu, un arbre de judée complétent le dispositif ornemental.
Aucune annuelle dans le refuge. Les Cosmos sont l’unique exception, mais laissés en place l’hiver pour le plaisir d’y voir des chardonnerts élégants.
Plus de 150 vivaces et graminées parsèment les buttes et les haies : lin, monnaie du pape, géraniums vivaces, iris, graminées... Le tout est laissé assez sauvage, libre de s’étendre. Il n'est pas rare d'y voir un hérisson y hiverner.
Autour de la maison, sur les pavés et la terrasse, les lézards viennent emmaganiser la chaleur. Certains se lovent dans les pots de fleur pour hiverner. Ils se plaisent ici car petits et grands sont plus nombreux chaque année.
Le jardin nord
Sur le jardin arrière, au nord de la maison, l'herbe est reine. Sont implantés en ligne les arbres du verger : mirabellier, pommiers, noyer, cerisier. Les plus vieux arbres ont plus de 30 ans. Sur le coté, le potager fleuri, alimente la famille.
Quelques arbustes le longent, lilas, groseiller à fleurs, fusains d’europe, seringat... Ils sont un refuge particulièrement appréciés des oiseaux. Ils servent de base, de promontoir. C’est à partir du groseiller à fleur qu’ils s’envolent pour chasser dans le verger, le potager ou s’abreuver et se baigner sur la bache de la piscine à un metre de cette plateforme naturelle.
Dans l'herbe, à l’arrière de la maison, quelques îlots de jachère ont été aménagés pour permettre une biodiversité et soutenir la chasse des oiseaux.
Il n'est pas rare, lors du désharbage (manuel) d'y croiser des crapauds communs, mais aussi des orvets, et tout un tas de mustiques, de mouches trinagulaires particulièrement agressives, des taons,...
Nous laissons aussi deux fois par an, au fond du jardin, l'herbe monter en graine. Nous essayons de laisser une chance aux sauterelles, refuge aussi régulier des orvets.
Un abri à bois permet aussi à quelques résidents de bénéfier d’un refuge.
2 composts nous permettents de recycler les déchets verts...un peu moins depuis que Faustine et Justine, les poules, picorent à tout va
Curieuses, ces 2 poules rousses que nous lachons dans le verger, nettoient avec plaisir les limaces de toutes tailles et couleur.
Elles ont été rejointes depuis peu par une jeune Sussex.Le mais et blé concassés que nous leur laissons dans l’enclos permet aussi de voir, en fonction de la journée, des oiseaux qui chapardent leur repas.
Suite à un stage nature, les enfants ont confectionné plusieurs hotels à insectes. Certains sont rudimentaires, avec quelques trous percés dans un simple tronc.
Il fait le bonheur des abeilles solitaires mais aussi des guêpes qui viennent y prélever des fibres de bois afin de confectionner leur nid. Les abeilles solitaires obstruent les trous après y avoir déposé leur œuf.
Un autre plus...sophistiqué, doit accueillir des abeilles solitaires, des éphémères et autres papillons. Toutes les chambres ne sont peut être pas encore éprouvées.
Juste au dessus, un nichoir (de la LPO ;-)). Nous avons eu la chance en 2013 d'avoir une nichée de mésange bleue. 2 oeufs. Malheureusement, chats ou autres en ont voulu autrement et ont fait tomber le nichoir, empechant alors les oisillons d'aller à leur terme. Plus aucune nichée depuis dans ce nichoir !