Orvet fragile

De test
Révision datée du 21 octobre 2013 à 10:06 par 35023 (discussion | contributions) (A déprotégé « Orvet fragile »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher


OrvetJG.jpg

Orvet fragile Anguis fragilis - photo © Joëlle Gouin

Etymologie[modifier]
  • Nom latin: Anguis fragilis
  • Nom anglais : Slow Worm
  • Famille: Anguidés

Appelé aussi lézard de verre car sa queue se brise facilement comme celle de nombreux lézards, mais elle ne se régénère pas.

Description[modifier]

L’orvet est un lézard d’aspect serpentiforme, à écailles lisses et brillantes. Sa tête est courte, et son museau arrondi. Les petits yeux ont des paupières mobiles. La queue est longue mais ne se distingue pas facilement du tronc. La coloration dorsale est variable : brun plus ou moins foncé ou encore jaunâtre, grise ou cuivrée ; les flancs sont sombres ; on peut quelquefois observer des écailles bleues (populations orientales) ; la face ventrale est claire. Taille : 40 à 45 cm, rarement 50. Longévité : 20 ans et plus.

Image:Orvet_fragile_Ch_Aussaguel_1BR.JPG

Orvet fragile Anguis fragilis - photo © Christian Aussaguel

Distribution[modifier]

Toute l’Europe, excepté le sud de l’Espagne, l’Irlande et l’extrême Nord. Il existe trois sous-espèces: l'orvet doré, l'orvet américain et l'orvet des Balkans

Habitat[modifier]

L’orvet fréquente les biotopes à végétation dense, ombragés et légèrement humides, et aussi les terrains plus secs. On peut le rencontrer en forêt (de feuillus) parmi la mousse, les fougères, sous le bois en décomposition, dans les taillis, mais aussi dans les prairies, sur les pentes buissonnantes, sur le bord des sentiers, des chemins et des routes, sur les talus de voies ferrées, dans les fossés, les vignes et même dans les jardins. Il vit surtout en plaine. Dans le sud, pourtant, en moyenne montagne, il atteint l’altitude de 1000 mètres. Dans les Alpes et les Balkans, il est présent jusqu’à 2400 mètres.

Ecologie[modifier]
  • Reproduction:

Espèce ovovivipare dont l’accouplement a lieu peu de temps après la sortie d’hibernation. L’évolution des embryons demande 3 mois environ. Le nombre de jeunes peut-être de 6 à 19, rarement plus, mais la moyenne est comprise entre 8 et 12. Les jeunes mesurent 4 à 7 cm. Maturité sexuelle : 4 ans environ.

Nourriture[modifier]

Limaces, lombrics, larves d’insectes, araignées, cloportes sont les principaux constituants du régime alimentaire de l’orvet.


Image:Orvet_fragile_Ch_Aussaguel_2_BR.JPG

Orvet fragile Anguis fragilis- photo © Christian Aussaguel

Statut[modifier]

Espèce protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 et par arrêté du 22 juillet 1993 : Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les oeufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.

Bibliographie[modifier]
  • Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse- (2010), Collectif dirigé par Jean-Pierre Vacher., Ed Parthénope Biotope.
  • Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F., Ed Lechevalier, Paris. (Epuisé)
  • Les amphibiens et les reptiles dans leur milieu – (1991), Le Garff B., Ed Bordas.
  • Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D., Ed Delachaux & Niestlé.
  • Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Ed Delachaux & Niestlé. (Epuisé)
  • Guide des reptiles de France – (1989), Fretey J., Ed Hatier, Paris.
  • Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D., 2e édition. Ed Delachaux & Niestlé.