Pic épeichette

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Etymologie

Nom latin : Dendrocopos minor

Description
  • Longueur: 14-16,5 cm.

Le plus petit des pics bigarrés d’Europe (taille du moineau domestique Passer domesticus).  Dimorphisme sexuel marqué avec une calotte rouge chez le mâle et une calotte entièrement noire chez la femelle. Les flancs sont légèrement marqués de raies noires. Chant caractéristique : c’est une série de « piit piit piit piit » métalliques aigus, qui peuvent parfois être confondus avec le chant du torcol fourmilier Jynx torquilla. Fréquence de tambourinage plus rapide et plus long (1,2 à 1,8 secondes) que chez le pic épeiche Dendrocopos major.

Répartition

Commun partout en France. Sa population française est estimée entre 40 000 et 160 000 individus (LPO BirdLife, 2002).

Habitat

Le pic épeichette fréquente les boisements de feuillus ainsi que les régions cultivées avec des parcs et des grands jardins, bosquets de chênes.

Biologie, reproduction


Nourriture

Petits insectes xylophages

Statut

Le pic épeichette est intégralement protégé par la loi française du 10 juillet 1976 (loi sur la protection de la nature) et inscrits sur la Directive européenne oiseaux 79/409/CE. Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les œufs et les juvéniles.

Gestion des bois et bosquets pour les pics
  • Conserver les arbres morts ou mourrant sur pied, les branches mortes sur les arbres en vie, et les vieilles souches pourrissantes.
  • Si possible, laisser les arbres pourrir sur place à l’endroit où ils tombent naturellement. Cela vous demandera moins d’effort, sera plus économique et surtout bénéfique pour la nature ! Dans les futaies et les bois mixtes, le nombre d’arbres morts nécessaires dépends de l’âge et de la densité des sujets. Ainsi, 4 à 6 arbres par hectares seront nécessaire pour un boisement de 80 ans comportant 250 arbres/ha. Seulement 2 à 3 arbres/ha seront nécessaire dans un bois comportant des arbres âgés de 150 ans ayant une densité de 70 sujets/ha.
  • S’il y a un manque d’arbres morts dans le massif boisé, vous pouvez rapporter des rondins, éventuellement des troncs, pour constituer des tas de bois. Même les petits tas seront utiles : 4 tas/ha de 2 m3 chacun seraient l’idéal.
  • Eviter les coupes sanitaires! Bien qu’elles donnent une belle apparence d’entretien, elles ne sont pas essentielles et éliminent la principale source de nourriture des pics.
  • Dans les zones exploitées ne permettant pas aux arbres d’arriver à maturité, préserver certains gros arbres (2-3 par ha), notamment les chênes, hêtres et bouleaux plus particulièrement riche en insectes xylophages une fois mort.