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J'ai construit cet '''hôtel à insectes''' en septembre 2012, pour abriter tous les insectes utiles : coccinelles, chrysopes, perce-oreilles, punaises, gendarmes, qui mangent les pucerons ; abeilles solitaires, bourdons... qui pollinisent. | J'ai construit cet '''hôtel à insectes''' en septembre 2012, pour abriter tous les insectes utiles : coccinelles, chrysopes, perce-oreilles, punaises, gendarmes, qui mangent les pucerons ; abeilles solitaires, bourdons... qui pollinisent. | ||
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Version du 19 mai 2013 à 14:43
LA ROSERAIE DE BRIGITTE
- A Cormeray -
- Loir-et-Cher (41) - Région Centre -
Site internet : www.roseraie-cormeray.fr
2 mésanges charbonnières se partagent les graines :
Une mésange bleue, qui aime le maïs, à la mangeoire : quelle grâce !
Mon Refuge LPO est une roseraie, reconnue par la Société Française des Roses, sur 1200 m2.
Les grands rosiers font un abri très sûr pour les oiseaux, ils y sont protégés des chats et autres prédateurs.
Aucun produit chimique n'est utilisé dans ma roseraie : ni contre les maladies des rosiers, ni contre les insectes, ni contre les mauvaises herbes.
J'ai attendu 1 mois avant d'apercevoir cet accenteur mouchet ! Grande joie de le voir !
Un pic épeiche m'a rendu plusieurs fois visite aux mangeoires, avec un bel appétit !
Il aime s'accrocher aux tuteurs en bois des rosiers pleureurs pour manger aux distributeurs de boules de graisse
Un groupe de 9 chardonnerets élégants est venu se restaurer aux mangeoires, et a fait fuir les mésanges !
Ce grand hôtel à insectes a été construit ce mois de septembre 2012, afin d'herberger les nombreuses abeilles solitaires et les bourdons qui butinent les roses tout l'été, les perce-oreilles, les punaises, les coccinelles, les gendarmes... tous ces insectes utiles qui mangent les pucerons de la roseraie.
DESCRIPTION DE MON REFUGE
Mon refuge a une superficie de 1200 m2.
Il est situé en milieu rural.
J'ai une haie de cyprès, qui abrite de nombreux nids, tout autour de la roseraie.
Les oiseaux font également leurs nids, chaque année, dans le grenier de mon garage, en haut des arches des rosiers grimpants, dans les rosiers pleureurs.
Un Chardonneret élégant dans son nid, dans un rosier pleureur :
La pelouse de la roseraie n'est pas du gazon, ce sont des herbes naturelles. Malgré tout, ma roseraie étant ouverte au public le samedi, je suis obligée de passer la tondeuse.
J'ai installé plusieurs abreuvoirs pour les oiseaux et plusieurs postes de nourrissage l'hiver (distributeurs de boules de graisse, de graines...)
J'ai dû mettre du grillage sous la haie, à côté des mangeoires, pour empêcher les chats des voisins de tuer les oiseaux. Ils se sont tapis sous la haie plusieurs fois, hélas.
2 geais des chênes sont venus déjeuner aux mangeoires, à plusieurs reprises :
Une pie bavarde est, elle aussi, venue se restaurer :
Je suis contente, car je ne croyais pas que autant d'oiseaux différents venaient se reposer ou déjeuner dans la roseraie !
"Mon" rouge-gorge sous la mangeoire :
Quand il neige, je pose les boules de graisse sur des pelles, les merles noirs apprécient :
Je me chauffe uniquement au bois, j'ai donc toujours un gros stock de bois, posé sur des palettes, dans un coin de la roseraie : des hérissons y résident, des oiseaux et des insectes s'y installent.
La roseraie étant située à la campagne, il y a de nombreuses cultures autour, des prés, des arbres, des forêts, et un champ de culture "bio", en face de chez moi.
Les oiseaux n'ont donc aucune difficulté à se nourrir.
Voici la photo d'un serin cini qui a fréquenté mes mangeoires l'hiver dernier :
J'apprends peu à peu le nom des oiseaux !
Chaque jour, quand je m'occupe de la roseraie, les merles noirs sautent devant moi, et les mésanges charbonnières m'accompagnent.
Voici une mésange bleue qui aime aussi les boules de graisse :
J'ai bien conscience que ma roseraie n'est pas un Refuge LPO traditionnel, je n'ai ni potager, ni tas de compost, mais je protège les oiseaux et les insectes utiles, je pense que c'est là l'essentiel.
Un joli pinson des arbres :
L'hiver dernier, en 2012, et cet hiver 2013, tous les oiseaux ont eu très froid, et cela m'a touchée.
De très nombreuses mésanges charbonnières viennent se restaurer et nidifier dans la roseraie.
Un rougegorge familier qui a eu bien froid :
Les oiseaux aiment faire leur nid au coeur des rosiers pleureurs, en haut des rosiers grimpants, ils y sont abrités des prédateurs (chats) par les aiguillons des rosiers.
A ma grande surprise, ils ne sont pas du tout gênés par les aiguillons des rosiers.
Je n'ai jamais trouvé une seule plume accrochée aux aiguillons, ni au pied des rosiers.
Nid dans un rosier pleureur :
Un nid sur l'arche d'un rosier grimpant :
J'ai installé le nichoir LPO qui m'a été envoyé, et plusieurs autres, de différents types, cet hiver 2012-2013.
MES AMENAGEMENTS NATURELS
Mon Refuge LPO propose de la nourriture (boules de graisse, graines "pour oiseaux du ciel"), en différents endroits de la roseraie, dès que les températures baissent. Un bain d'oiseaux et plusieurs points d'eau leur permettent de se désaltérer.
Les hérissons, des insectes, des oiseaux logent dans mon tas de bois (bois de chauffage pour l'hiver).
Je laisse quelques cynorrhodons (fruits) des rosiers pour les oiseaux, l'hiver, mais ils ne les mangent pas !
J'ai construit cet hôtel à insectes en septembre 2012, pour abriter tous les insectes utiles : coccinelles, chrysopes, perce-oreilles, punaises, gendarmes, qui mangent les pucerons ; abeilles solitaires, bourdons... qui pollinisent.
Des abeilles solitaires, d'espèces variées, se sont installées dans les tiges de bambou, et dans les briques creuses, de l'hôtel à insectes. Un délicieux ballet !
Je n'utilise aucun traitement dans la roseraie, ni contre les mauvaises herbes, ni contre les insectes, ni contre les maladies des rosiers. Même pas des traitements dits "naturels", qui pourraient nuire aux vers de terre.
J'ai donc beaucoup d'insectes utiles !
Au long du mur Nord de la maison, 2 nichoirs sont installés, celui de la LPO avec un trou d'envol de 26 mm, l'autre en béton de bois avec un trou de 32 mm.
Les rosiers tiges sont enveloppés de voile d'hivernage.
Oiseaux et rosiers sont protégés !
Un nichoir semi-ouvert (en sapin Douglas) est installé à 4 mètres du sol, dans le paulownia (sans blesser l'arbre).
Le rosier liane qui grimpe le long de l'arbre devrait empêcher les chats des voisins d'y monter, du moins je l'espère.
Un autre nichoir pour mésanges (en sapin Douglas), de diamètre 28, tourné vers l'Est, est installé à 2,50 mètres de haut, sur un gros piquet.
Le fond des nichoirs est percé en 4 endroits pour que l'eau ne stagne pas à l'intérieur.
Un jeune merle noir dans ma haie de roses, au sud de la roseraie.