Spéléomante de Strinati : Différence entre versions

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Spéléomante de Strinati ''Hydromantes strinatii''
  
 
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Présent dans les Alpes du sud-est de la France et au nord-ouest de l'Italie.  
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Présent dans les Alpes du sud-est de la France et au nord-ouest de l'Italie. Seul le département des Alpes-Maritimes accueille actuellement et de manière naturelle cette espèce.  
Seul le département des Alpes-Maritimes accueille actuellement et de manière naturelle cette espèce.
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Ne va jamais dans l'eau. Fréquente les parois verticales où il est un excellent grimpeur. Amphibien cavernicole seulement présent dans le sud-est de la France entre 20 et 2000 mètres d'altitude. Sa présence dépend de conditions climatiques, thermiques et hygrométriques particulières avec une température comprise entre 3 et 19°C pour un degré d'hygrométrie supérieure à 75 %. Cette particularité physiologique l'oblige à se réfugier dans des gîtes frais et sombres en particulier dans ses habitats de prédilection que sont les milieux rupicoles humides (grottes, cavités artificielles, affleurements rocheux, tunnel, éboulis, zones rupestres à suintement...).  
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Ne va jamais dans l'eau. Fréquente les parois verticales où il est un excellent grimpeur. Amphibien cavernicole seulement présent dans le sud-est de la France entre 20 et 2000 mètres d'altitude. Sa présence dépend de conditions climatiques, thermiques et hygrométriques particulières avec une température comprise entre 3 et 19°C pour un degré d'hygrométrie supérieure à 75 %. Cette particularité physiologique l'oblige à se réfugier dans des gîtes frais et sombres en particulier dans ses habitats de prédilection que sont les milieux rupicoles humides (grottes, cavités artificielles, affleurements rocheux, tunnel, éboulis, zones rupestres à suintement...).  
  
 
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L'accouplement se produit en plein printemps. Premièrement le mâle s'assure que l'animal en face de lui soit une femelle et de la même espèce. Pour cela il touche et sent le corps de la femelle. S'il s'agit d'une femelle, il commence à frotter son menton sur la femelle, le mâle se met ensuite sur la femelle et la tient avec ses membres antérieurs, il s'enlève, se place devant la femelle et dépose un '''spermatophore'''. La femelle est ensuite guidée au dessus du spermatophore par le mâle et la prend, cela se passe en même temps que le mâle fait bouger sa queue comme une danse.  
 
L'accouplement se produit en plein printemps. Premièrement le mâle s'assure que l'animal en face de lui soit une femelle et de la même espèce. Pour cela il touche et sent le corps de la femelle. S'il s'agit d'une femelle, il commence à frotter son menton sur la femelle, le mâle se met ensuite sur la femelle et la tient avec ses membres antérieurs, il s'enlève, se place devant la femelle et dépose un '''spermatophore'''. La femelle est ensuite guidée au dessus du spermatophore par le mâle et la prend, cela se passe en même temps que le mâle fait bouger sa queue comme une danse.  
  
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Ils se nourrissent de scarabées, sauterelles, verres de terre, limaces, araignées...  
 
Ils se nourrissent de scarabées, sauterelles, verres de terre, limaces, araignées...  
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*Favoriser les aménagements en pierres sèches pour les réhabilitations des murets en bordure de route.
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*Eviter tant que possible d'étanchéifier les tunnels.
 
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<span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce protégée'''</span> par la '''loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976'''&nbsp;: il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.  
 
<span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce protégée'''</span> par la '''loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976'''&nbsp;: il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.  

Version du 9 juillet 2012 à 15:12


Speleomantes strinatii.jpg

Spéléomante de Strinati Hydromantes strinatii

Etymologie
  • Nom latin : Hydromantes strinatii

La systématique à beaucoup évoluée au fil des années.

    • (=Speleomantes strinatii)
    • (=Hydromantes italicus strinatii)
    • (=Geotriton fuscus)
    • (=Spelerpes fuscus)
    • (=Hydromantes genei)
    • (=Hydromantes italicus)
    • (=Hydromantes ambrosii)
  • Famille : Plethodontidées
Description
  • Larves: Cette espèce n'a pas de forme larvaire.
  • Adultes: Ils sont très mince et élégant, ils ont une tête ovale et des yeux proéminent. Ils ont des glandes parotoïdes très petites. Leur peau est très lisse. Leur queue est très robuste et courte. Leurs membres sont courts et robuste. Ils n'ont pas de crêtes, et pas de palmure.
Distribution

Présent dans les Alpes du sud-est de la France et au nord-ouest de l'Italie. Seul le département des Alpes-Maritimes accueille actuellement et de manière naturelle cette espèce.

Habitat

Ne va jamais dans l'eau. Fréquente les parois verticales où il est un excellent grimpeur. Amphibien cavernicole seulement présent dans le sud-est de la France entre 20 et 2000 mètres d'altitude. Sa présence dépend de conditions climatiques, thermiques et hygrométriques particulières avec une température comprise entre 3 et 19°C pour un degré d'hygrométrie supérieure à 75 %. Cette particularité physiologique l'oblige à se réfugier dans des gîtes frais et sombres en particulier dans ses habitats de prédilection que sont les milieux rupicoles humides (grottes, cavités artificielles, affleurements rocheux, tunnel, éboulis, zones rupestres à suintement...).

Ecologie
  • Reproduction:

L'accouplement se produit en plein printemps. Premièrement le mâle s'assure que l'animal en face de lui soit une femelle et de la même espèce. Pour cela il touche et sent le corps de la femelle. S'il s'agit d'une femelle, il commence à frotter son menton sur la femelle, le mâle se met ensuite sur la femelle et la tient avec ses membres antérieurs, il s'enlève, se place devant la femelle et dépose un spermatophore. La femelle est ensuite guidée au dessus du spermatophore par le mâle et la prend, cela se passe en même temps que le mâle fait bouger sa queue comme une danse.

Nourriture

Ils se nourrissent de scarabées, sauterelles, verres de terre, limaces, araignées...

Gestion favorable au Spéléomante

Actuellement, les menaces spécifiques sont mal identifiées. Néanmoins, on peut quand même donner des mesures générales de gestion pour préserver cette espèce:

  • Minimiser le facteur dérangement dans les cavités naturelles occupées par l'espèce;
  • Intégrer la problématique "spéléomante" lors des projets de sécurisation de falaise (y compris bord de route);
  • Favoriser les aménagements en pierres sèches pour les réhabilitations des murets en bordure de route.
  • Réduire tant que possible la mise en place des drains dans les falaises en bordure de route.
  • Eviter tant que possible d'étanchéifier les tunnels.
Statut

Espèce protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 : il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.

Bibliographie
  • Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé)
  • Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (+ CD audio) – (2003), Duguet R. & Melki F. (direction scientifique), collectif de l’ACEMAV. Collection Parthénope. Eds Biotope, Mèze.
  • Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Eds Delachaux & Niestlé. (épuisé)
  • Traité de zoologie Tome XIV, Amphibiens : anatomie, systématique, biologie – (1997) volumes 1a et 1b, Grassé P-P. & Delsol M. Masson (Dunod éditeur).
  • Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D. 2e edition. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Identifier les œufs et les larves des amphibiens de France – (2004), collection Techniques et Pratiques. Miaud C. & Muratet J. Eds de l’INRA.
  • Guide des amphibiens d’Europe, biologie, identification, répartition (+CD audio)- (2003), Nöllert A. & C. Eds Delachaux & Niestlé.