Prêles : Différence entre versions

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Les '''prêles''' ou '''sphénophytes''' (Sphenophyta synonyme de Equisetophyta, Équisétinées ou Arthrophyta, Articulées) forment un sous-embranchement de végétaux vasculaires (Tracheobionta lato sensu, paraphylétique) ne comprenant qu’un seul genre (Equisetum) dans la seule classe Equisetopsida, classiquement inclus dans l’embranchement paraphylétique des fougères lato sensu ou ptéridophytes (Pteridophyta).  
  
Les prêles sont apparues au Dévonien avec une diversité très importante au Carbonifère. Pendant cette période, plusieurs ordres étaient représentés comme les Calamites (forme arborescente) mais aujourd'hui, les prêles ne comprennent plus qu'une quinzaine d'espèces réparties en un seul genre.<br>
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Les prêles sont apparues au Dévonien avec une diversité très importante au Carbonifère. Pendant cette période, plusieurs ordres étaient représentés comme les Calamites (forme arborescente) mais aujourd'hui, les prêles ne comprennent plus qu'une quinzaine d'espèces réparties en un seul genre.<br>
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En classification phylogénétique (basée, entre autres, sur les caractères génétiques), ce taxon monophylétique, bien que toujours classé comme sous-clade dans le super-clade des chlorobiontes lato sensu ou « plantes vertes » (Viridiplantae), ne fait plus partie du clade des trachéobiontes stricto sensu (végétaux vasculaires) mais du clade supérieur où il est classé embryophytes stomatophytes polysporangées euphyllophytes moniliformes dans le clade des sphénophytes (Sphenophyta, qui comprend aussi d’autres genres comme Spaciinodum collinsonii, une espèce rare conservée du Trias de l’Antarctique, et d'autres ordres éteints comme Sphenophyllum obovatum du Permien au Kansas, États-Unis). Le caractère vasculaire du végétal n’est donc plus pertinent pour la classification de ce taxon.
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En classification taxonymique actuelle, elles forment donc maintenant un embranchement à part entière, séparé même des autres fougères lato sensu (Pteridophyta), mais encore classé directement comme division dans le règne végétal (Plantae, maintenant défini dans la Lignée verte du vivant). Les fougères stricto sensu sont les autres polysporangées euphyllophytes non moniliformes (Filicopsida), elles aussi déplacées dans les classifications phylogénétiques et phénétiques actuelles.
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Cependant certaines sources de taxonymie moderne indiquent encore que l’embranchement fait partie du sous-règne des Tracheobionta (bien que ce sous-règne ainsi défini sur le caractère morphologique vasculaire soit alors paraphylétique). Au bout de leurs"tiges" il a des spores.
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*Le mot prêle est la contraction de asprele qui dérive du latin asper [rude, rugueux] en rapport avec la propriété abrasive de ces plantes riches en silice.
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*''Equisetum'' vient du latin equus [cheval] et seta [soie, crin], les Prêles étaient autrefois connues sous le nom de Queue-de-cheval.<br><br>

Version du 11 août 2010 à 13:29



Les prêles ou sphénophytes (Sphenophyta synonyme de Equisetophyta, Équisétinées ou Arthrophyta, Articulées) forment un sous-embranchement de végétaux vasculaires (Tracheobionta lato sensu, paraphylétique) ne comprenant qu’un seul genre (Equisetum) dans la seule classe Equisetopsida, classiquement inclus dans l’embranchement paraphylétique des fougères lato sensu ou ptéridophytes (Pteridophyta).

Les prêles sont apparues au Dévonien avec une diversité très importante au Carbonifère. Pendant cette période, plusieurs ordres étaient représentés comme les Calamites (forme arborescente) mais aujourd'hui, les prêles ne comprennent plus qu'une quinzaine d'espèces réparties en un seul genre.

Classification

En classification phylogénétique (basée, entre autres, sur les caractères génétiques), ce taxon monophylétique, bien que toujours classé comme sous-clade dans le super-clade des chlorobiontes lato sensu ou « plantes vertes » (Viridiplantae), ne fait plus partie du clade des trachéobiontes stricto sensu (végétaux vasculaires) mais du clade supérieur où il est classé embryophytes stomatophytes polysporangées euphyllophytes moniliformes dans le clade des sphénophytes (Sphenophyta, qui comprend aussi d’autres genres comme Spaciinodum collinsonii, une espèce rare conservée du Trias de l’Antarctique, et d'autres ordres éteints comme Sphenophyllum obovatum du Permien au Kansas, États-Unis). Le caractère vasculaire du végétal n’est donc plus pertinent pour la classification de ce taxon.

En classification taxonymique actuelle, elles forment donc maintenant un embranchement à part entière, séparé même des autres fougères lato sensu (Pteridophyta), mais encore classé directement comme division dans le règne végétal (Plantae, maintenant défini dans la Lignée verte du vivant). Les fougères stricto sensu sont les autres polysporangées euphyllophytes non moniliformes (Filicopsida), elles aussi déplacées dans les classifications phylogénétiques et phénétiques actuelles.

Cependant certaines sources de taxonymie moderne indiquent encore que l’embranchement fait partie du sous-règne des Tracheobionta (bien que ce sous-règne ainsi défini sur le caractère morphologique vasculaire soit alors paraphylétique). Au bout de leurs"tiges" il a des spores.


Etymologie
  • Le mot prêle est la contraction de asprele qui dérive du latin asper [rude, rugueux] en rapport avec la propriété abrasive de ces plantes riches en silice.
  • Equisetum vient du latin equus [cheval] et seta [soie, crin], les Prêles étaient autrefois connues sous le nom de Queue-de-cheval.