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Rougegorge familier adulte (Guillaume Sax)/ Rougegorge familier immature (Simon Croxson) / Pic épeiche (Renée Comsa) / Tarins des aulnes (Renée Comsa) / Mésange charbonnière (Dominique Landre)<br>  
 
Rougegorge familier adulte (Guillaume Sax)/ Rougegorge familier immature (Simon Croxson) / Pic épeiche (Renée Comsa) / Tarins des aulnes (Renée Comsa) / Mésange charbonnière (Dominique Landre)<br>  
  
Les oiseaux mangent tous les jours pour subvenir à leurs besoins énergétiques. Il est reconnu aujourd’hui qu’un apport de nourriture hivernal au jardin aide certaines espèces, lorsqu’il fait très froid. Certains observateurs, fascinés par le spectacle, nourrissent même les oiseaux toute l’année : Est-ce vraiment utile ? Voici quelques conseils sur la façon de bien nourrir les oiseaux des jardins, une activité devenue très populaire.
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Les oiseaux mangent tous les jours pour subvenir à leurs besoins énergétiques. Il est reconnu aujourd’hui qu’un apport de nourriture hivernal au jardin aide certaines espèces, lorsqu’il fait très froid. Certains observateurs, fascinés par le spectacle, nourrissent même les oiseaux toute l’année&nbsp;: Est-ce vraiment utile&nbsp;? Voici quelques conseils sur la façon de bien nourrir les oiseaux des jardins, une activité devenue très populaire.  
  
====== Quelles sont les oiseaux des mangeoires ? ======
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====== Quelles sont les oiseaux des mangeoires&nbsp;? ======
  
C’est reconnu : l’observation des oiseaux à sa mangeoire est un spectacle procurant du bien être ! C’est aussi bien souvent comme cela que commence la « passion des oiseaux ». Les passereaux les plus facilement visibles sont des espèces communes : mésanges charbonnières et bleues, moineaux domestiques, étourneaux sansonnets et verdiers, toutes ont la particularité de se nourrir de graines en hiver.<br>Néanmoins, suivant les jardins et les milieux naturels situés aux alentours, les espèces attirées seront différentes. Ainsi, près d’un habitat boisé, il sera possible d’observer le pic épeiche, la sittelle torchepot, la mésange noire et la mésange à longue queue alors qu’un jardin dégagé comportant des haies à proximité sera l’habitat du merle noir, des grives, de l’accenteur mouchet et des fringilles : pinsons des arbres, pinsons du nord, grosbec cassenoyaux, chardonnerets et tarin des aulnes. La concentration des passereaux près des habitations attire à son tour en hiver l’épervier d’Europe ou le faucon crécerelle en quête de proie facile. Mais les mangeoires n’attirent pas toutes les espèces, bien au contraire ! Les insectivores typiques les rechignent nettement : c’est pourquoi roitelets, troglodytes ou grimpereaux y sont absent ou exceptionnels.
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C’est reconnu&nbsp;: l’observation des oiseaux à sa mangeoire est un spectacle procurant du bien être&nbsp;! C’est aussi bien souvent comme cela que commence la «&nbsp;passion des oiseaux&nbsp;». Les passereaux les plus facilement visibles sont des espèces communes&nbsp;: mésanges charbonnières et bleues, moineaux domestiques, étourneaux sansonnets et verdiers, toutes ont la particularité de se nourrir de graines en hiver.<br>Néanmoins, suivant les jardins et les milieux naturels situés aux alentours, les espèces attirées seront différentes. Ainsi, près d’un habitat boisé, il sera possible d’observer le pic épeiche, la sittelle torchepot, la mésange noire et la mésange à longue queue alors qu’un jardin dégagé comportant des haies à proximité sera l’habitat du merle noir, des grives, de l’accenteur mouchet et des fringilles&nbsp;: pinsons des arbres, pinsons du nord, grosbec cassenoyaux, chardonnerets et tarin des aulnes. La concentration des passereaux près des habitations attire à son tour en hiver l’épervier d’Europe ou le faucon crécerelle en quête de proie facile. Mais les mangeoires n’attirent pas toutes les espèces, bien au contraire&nbsp;! Les insectivores typiques les rechignent nettement&nbsp;: c’est pourquoi roitelets, troglodytes ou grimpereaux y sont absent ou exceptionnels.  
  
====== Pourquoi les oiseaux viennent-ils aux mangeoires ? ======
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====== Pourquoi les oiseaux viennent-ils aux mangeoires&nbsp;? ======
  
Si les oiseaux viennent aux mangeoires, c’est avant tout pour trouver leur énergie quotidienne. Ils se nourrissent davantage tôt le matin et le soir, mais lors des grands froids, la recherche de nourriture s’effectue en continue toute la journée. L’énergie indispensable aux oiseaux est variable et dépend des espèces : taille, activité quotidienne, saison, température ambiante de l’air. Ainsi, quand il fait froid, les oiseaux utilisent plus d’énergie et ont par conséquent besoin de manger davantage que par temps doux. Par exemple, l’énergie quotidienne nécessaire pour une mésange bleue (poids moyen de 10 g) pour une température comprise entre – 10°C et + 10°C est d’environ 15 à 20 calories. L’énergie requise par le verdier d’Europe (poids moyen de 28 g), pour une amplitude thermique équivalente sera de 30 à 40 calories.
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Si les oiseaux viennent aux mangeoires, c’est avant tout pour trouver leur énergie quotidienne. Ils se nourrissent davantage tôt le matin et le soir, mais lors des grands froids, la recherche de nourriture s’effectue en continue toute la journée. L’énergie indispensable aux oiseaux est variable et dépend des espèces&nbsp;: taille, activité quotidienne, saison, température ambiante de l’air. Ainsi, quand il fait froid, les oiseaux utilisent plus d’énergie et ont par conséquent besoin de manger davantage que par temps doux. Par exemple, l’énergie quotidienne nécessaire pour une mésange bleue (poids moyen de 10 g) pour une température comprise entre – 10°C et + 10°C est d’environ 15 à 20 calories. L’énergie requise par le verdier d’Europe (poids moyen de 28 g), pour une amplitude thermique équivalente sera de 30 à 40 calories.  
  
La nourriture qui fournira l’énergie indispensable diffère selon les espèces. Les graines prélevées ont par ailleurs des valeurs énergétique différentes (voir tableau 1). La valeur énergétique d’une graine dépend en effet de sa composition en lipides, protides et glucides.
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La nourriture qui fournira l’énergie indispensable diffère selon les espèces. Les graines prélevées ont par ailleurs des valeurs énergétique différentes (voir tableau 1). La valeur énergétique d’une graine dépend en effet de sa composition en lipides, protides et glucides.  
  
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<br>Tableau 1 <br>
  
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====== Nourriture prélevée par les oiseaux  ======
  
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<br>Suivant la taille du bec de l’oiseau, différents types de graines seront alors prélevés. En règle générale les oiseaux à «&nbsp;gros bec&nbsp;» mangent des graines plus grosses que les espèces à «&nbsp;bec fin&nbsp;». Il existe ainsi des différences alimentaires notables entre le moineau domestique, l’accenteur mouchet, la tourterelle turque, les fringilles voir le bruant des roseaux qui prélèvent des petites graines (millet) et les mésanges, sittelles ou verdiers qui vont prélever de plus grosses graines (tournesol). Aussi, s’il y a seulement des graines de tournesol disponibles dans un jardin, les espèces à «&nbsp;bec fin&nbsp;» seront pénalisées car elles ne pourront pas s’alimenter à la mangeoire, le décorticage de l’enveloppe pouvant poser un problème. C’est pourquoi il est préférable de proposer des mélanges de petites et grosses graines ainsi que d’autres formes de nourriture (pain de graisse) afin de répondre aux exigences alimentaires de chaque espèce.
  
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Dans un jardin, la seule nourriture artificielle disposée ne suffit également pas, et il est important de préserver une végétation indigène, source essentielle d’insectes, fruits et baies notamment. Il est donc vivement conseillé de planter des arbres et arbustes autochtone à baies ou arbres fruitiers (pommiers, poiriers, cerisiers…), des plantes à graines et aussi de conserver les arbres morts et branches creuses pour les insectes.
  
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====== Faut-il nourrir les oiseaux seulement en hiver ou toute l’année&nbsp;?  ======
  
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<br>Le nourrissage à l’année, certains le pratique déjà. La principale raison, déjà évoquée au début, est de pouvoir admirer les oiseaux au quotidien plus facilement. Bien que l’apport de nourriture soit surtout bénéfique en hiver, nos collègues d’outre Manche de la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds) conseillent depuis quelques années de nourrir les oiseaux toute l’année. Ils se basent sur les conditions climatiques en Angleterre, partant du principe que sous un climat océanique, les écarts de température restent peu importants tout au long de l’année engendrant des besoins énergétiques quasiment similaires tout au long de l’année. L’apport supplémentaire de nourriture au printemps et en été jouerait même un rôle important sur le taux de réussite des nichées en milieu urbain et sub-urbain, notamment lors des épisodes prolongés de froid et de pluie en avril, mai et juin. Les adultes venant se nourrir aux mangeoires, source de nourriture facile, ont ainsi plus de temps pour rechercher les larves ou insectes nécessaire pour leurs nichées. La RSPB préconise alors de donner une nourriture riche en protéines à cette saison&nbsp;: tournesol noir, vers, reste de fromage, pâtée pour chien ou chat (petite quantité) en évitant les cacahuètes et les pains de graisses qui peuvent rancir rapidement. Le nourrissage estival n’est donc pas complètement inutile pour certaines espèces des jardins et peut être pratiqué préférentiellement chez nous dans les régions aux climats océaniques et doux (côtes Atlantique, Bretagne) en continuité du nourrissage hivernal. Néanmoins, si le milieu et la saison de nidification présentent de bonnes conditions (climat…), alors ce nourrissage n’est sans doute pas indispensable. Il suffira alors de pratiquer un nourrissage hivernal. De même, et en parallèle de ce que préconisent les anglais, il sera préférable d’apporter une abondante nourriture en hiver dans les régions au climat plus continental où les hivers sont généralement plus rigoureux, le nourrissage estival étant alors facultatif. Ces conseils restent néanmoins assez subjectifs étant donné qu’il y peu d’étude précise sur le sujet. D’autre part l’industrie alimentaire pour oiseaux des jardins incite certainement à nourrir les oiseaux le plus longtemps possible. Le nourrissage estival exige par ailleurs une hygiène parfaite, la chaleur accélérant la dégradation de la nourriture, il faut être extrêmement vigilant à la prolifération des bactéries. Un nettoyage régulier du poste de nourrissage est conseillé tout les 8 jours.
  
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====== Hygiène et entretien des mangeoires  ======
  
<br>Tableau 1 – valeur énergétique de quelques graines courantes<br>Graines à haute valeur énergétique
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<br>Quelle que soit la saison, il est important de nettoyer et désinfecter les mangeoires régulièrement afin d'éviter la transmission de maladies par les fientes ou les restes d'aliments. Les lieux de nourrissage étant des zones de contact entre les oiseaux, ceux-ci contractent plus facilement des pathologies (salmonellose…). Les mangeoires tables ou plateau sont plus exposées aux risques d’infection que les distributeurs automatiques, et d’autant plus si vous nourrissez au printemps ou en été.<br>Pour les mêmes raisons, évitez de répandre la nourriture directement sur le sol&nbsp;: cela attire souvent les rats porteurs de maladies aussi bien pour les oiseaux que pour l’homme&nbsp;; puis veillez à ce qu’aucune nourriture non consommée ne s’accumule.
  
(+ de 500 calories pour 100 grammes)<br> Graines à basse valeur énergétique
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Si votre mangeoire est très fréquentée, l’idéal est de la nettoyer tous les 8 à 10 jours. Utilisez pour cela de l’eau savonneuse ou un peu de liquide vaisselle que vous rincerez abondamment à l’eau claire. Il existe aussi des solutions désinfectantes assurant l’élimination des bactéries (5% d’alcool). Pour manipuler les mangeoires, respectez les règles d’hygiène de base&nbsp;: évitez de les nettoyer à l’intérieur de la maison, utilisez des outils de récurage spécifiques et portez des gants. Enfin, lavez-vous toujours les mains avec du savon&nbsp;!
  
(environ 350 calories pour 100 grammes)<br>Tournesol Céréales<br>Cacahuète Millet <br>Colza //
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====== Quels aliments donner aux oiseaux&nbsp;?  ======
  
====== Nourriture prélevée par les oiseaux ======
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<br>La liste ci-dessous présente les aliments les mieux adaptés aux oiseaux de nos régions. Les oiseaux étant des animaux à sang chaud et possédant un système cardio-vasculaire, il n’est pas conseillé de leur donner trop de graisse animale. Privilégiez plutôt les graisses d’origine végétale, mais non allégées&nbsp;: les oiseaux ont besoin de graisses saturées. Ne donnez jamais de lait aux oiseaux&nbsp;: ils ne peuvent pas le digérer et cela peut leur causer de sérieux maux d’estomac. Seuls les dérivés cuits (fromage) peuvent être donnés en très petite quantité. Les mélanges de graines très bon marché composés de pois, lentilles, riz doivent aussi être évités ainsi que les biscuits pour animaux domestiques. Enfin n’oubliez-pas de leur disposer un point d’eau à proximité afin qu’ils puissent boire. Lors des hivers froids, les mangeoires se vident très vite et il est nécessaire de les remplir 2 fois par jour (tôt le matin et le soir). Il ne reste plus qu’à vous poster derrière la fenêtre avec de bonnes jumelles pour admirer le spectacle&nbsp;!
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<br>Suivant la taille du bec de l’oiseau, différents types de graines seront alors prélevés. En règle générale les oiseaux à « gros bec » mangent des graines plus grosses que les espèces à « bec fin ». Il existe ainsi des différences alimentaires notables entre le moineau domestique, l’accenteur mouchet, la tourterelle turque, les fringilles voir le bruant des roseaux qui prélèvent des petites graines (millet) et les mésanges, sittelles ou verdiers qui vont prélever de plus grosses graines (tournesol). Aussi, s’il y a seulement des graines de tournesol disponibles dans un jardin, les espèces à « bec fin » seront pénalisées car elles ne pourront pas s’alimenter à la mangeoire, le décorticage de l’enveloppe pouvant poser un problème. C’est pourquoi il est préférable de proposer des mélanges de petites et grosses graines ainsi que d’autres formes de nourriture (pain de graisse) afin de répondre aux exigences alimentaires de chaque espèce.
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====== Les meilleurs aliments à donner aux oiseaux  ======
  
Dans un jardin, la seule nourriture artificielle disposée ne suffit également pas, et il est important de préserver une végétation indigène, source essentielle d’insectes, fruits et baies notamment. Il est donc vivement conseillé de planter des arbres et arbustes autochtone à baies ou arbres fruitiers (pommiers, poiriers, cerisiers…), des plantes à graines et aussi de conserver les arbres morts et branches creuses pour les insectes.
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*Mélange de graines&nbsp;: le mélange optimal étant composé de tournesol noir, cacahuètes et maïs concassé.  
 
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*Pain de graisse végétale simple&nbsp;;  
====== Faut-il nourrir les oiseaux seulement en hiver ou toute l’année ? ======
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*Pain de graisse végétale mélangé avec des graines, fruits rouges ou insectes&nbsp;;  
 
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*Graines de tournesol (non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riche en lipides&nbsp;;  
<br>Le nourrissage à l’année, certains le pratique déjà. La principale raison, déjà évoquée au début, est de pouvoir admirer les oiseaux au quotidien plus facilement. Bien que l’apport de nourriture soit surtout bénéfique en hiver, nos collègues d’outre Manche de la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds) conseillent depuis quelques années de nourrir les oiseaux toute l’année. Ils se basent sur les conditions climatiques en Angleterre, partant du principe que sous un climat océanique, les écarts de température restent peu importants tout au long de l’année engendrant des besoins énergétiques quasiment similaires tout au long de l’année. L’apport supplémentaire de nourriture au printemps et en été jouerait même un rôle important sur le taux de réussite des nichées en milieu urbain et sub-urbain, notamment lors des épisodes prolongés de froid et de pluie en avril, mai et juin. Les adultes venant se nourrir aux mangeoires, source de nourriture facile, ont ainsi plus de temps pour rechercher les larves ou insectes nécessaire pour leurs nichées. La RSPB préconise alors de donner une nourriture riche en protéines à cette saison : tournesol noir, vers, reste de fromage, pâtée pour chien ou chat (petite quantité) en évitant les cacahuètes et les pains de graisses qui peuvent rancir rapidement. Le nourrissage estival n’est donc pas complètement inutile pour certaines espèces des jardins et peut être pratiqué préférentiellement chez nous dans les régions aux climats océaniques et doux (côtes Atlantique, Bretagne) en continuité du nourrissage hivernal. Néanmoins, si le milieu et la saison de nidification présentent de bonnes conditions (climat…), alors ce nourrissage n’est sans doute pas indispensable. Il suffira alors de pratiquer un nourrissage hivernal. De même, et en parallèle de ce que préconisent les anglais, il sera préférable d’apporter une abondante nourriture en hiver dans les régions au climat plus continental où les hivers sont généralement plus rigoureux, le nourrissage estival étant alors facultatif. Ces conseils restent néanmoins assez subjectifs étant donné qu’il y peu d’étude précise sur le sujet. D’autre part l’industrie alimentaire pour oiseaux des jardins incite certainement à nourrir les oiseaux le plus longtemps possible. Le nourrissage estival exige par ailleurs une hygiène parfaite, la chaleur accélérant la dégradation de la nourriture, il faut être extrêmement vigilant à la prolifération des bactéries. Un nettoyage régulier du poste de nourrissage est conseillé tout les 8 jours.
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*Cacahuètes (non grillées et non salées)&nbsp;;  
 
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*Amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillés et non salés)&nbsp;;  
 
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*Petites graines de millet ou d’avoine&nbsp;;  
 
 
====== Hygiène et entretien des mangeoires ======
 
 
 
<br>Quelle que soit la saison, il est important de nettoyer et désinfecter les mangeoires régulièrement afin d'éviter la transmission de maladies par les fientes ou les restes d'aliments. Les lieux de nourrissage étant des zones de contact entre les oiseaux, ceux-ci contractent plus facilement des pathologies (salmonellose…). Les mangeoires tables ou plateau sont plus exposées aux risques d’infection que les distributeurs automatiques, et d’autant plus si vous nourrissez au printemps ou en été.<br>Pour les mêmes raisons, évitez de répandre la nourriture directement sur le sol : cela attire souvent les rats porteurs de maladies aussi bien pour les oiseaux que pour l’homme ; puis veillez à ce qu’aucune nourriture non consommée ne s’accumule.
 
 
 
Si votre mangeoire est très fréquentée, l’idéal est de la nettoyer tous les 8 à 10 jours. Utilisez pour cela de l’eau savonneuse ou un peu de liquide vaisselle que vous rincerez abondamment à l’eau claire. Il existe aussi des solutions désinfectantes assurant l’élimination des bactéries (5% d’alcool). Pour manipuler les mangeoires, respectez les règles d’hygiène de base : évitez de les nettoyer à l’intérieur de la maison, utilisez des outils de récurage spécifiques et portez des gants. Enfin, lavez-vous toujours les mains avec du savon !
 
 
 
====== Quels aliments donner aux oiseaux ? ======
 
 
 
<br>La liste ci-dessous présente les aliments les mieux adaptés aux oiseaux de nos régions. Les oiseaux étant des animaux à sang chaud et possédant un système cardio-vasculaire, il n’est pas conseillé de leur donner trop de graisse animale. Privilégiez plutôt les graisses d’origine végétale, mais non allégées : les oiseaux ont besoin de graisses saturées. Ne donnez jamais de lait aux oiseaux : ils ne peuvent pas le digérer et cela peut leur causer de sérieux maux d’estomac. Seuls les dérivés cuits (fromage) peuvent être donnés en très petite quantité. Les mélanges de graines très bon marché composés de pois, lentilles, riz doivent aussi être évités ainsi que les biscuits pour animaux domestiques. Enfin n’oubliez-pas de leur disposer un point d’eau à proximité afin qu’ils puissent boire. Lors des hivers froids, les mangeoires se vident très vite et il est nécessaire de les remplir 2 fois par jour (tôt le matin et le soir). Il ne reste plus qu’à vous poster derrière la fenêtre avec de bonnes jumelles pour admirer le spectacle !
 
 
 
====== <br>Les meilleurs aliments à donner aux oiseaux ======
 
 
 
*Mélange de graines : le mélange optimal étant composé de tournesol noir, cacahuètes et maïs concassé.
 
*Pain de graisse végétale simple ;
 
*Pain de graisse végétale mélangé avec des graines, fruits rouges ou insectes ;
 
*Graines de tournesol (non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riche en lipides ;
 
*Cacahuètes (non grillées et non salées) ;
 
*Amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillés et non salés) ;
 
*Petites graines de millet ou d’avoine ;
 
 
*Fruits décomposés (pomme, poire flétrie, raisin).
 
*Fruits décomposés (pomme, poire flétrie, raisin).
  
Les aliments à donner en petite quantité seulement !
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Les aliments à donner en petite quantité seulement&nbsp;!  
 
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*Lard, suif, saindoux ;
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*Lard, suif, saindoux&nbsp;;  
*Margarine, végétaline ;
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*Margarine, végétaline&nbsp;;  
*Pâtée pour chat ou chien, excellent substitut aux insectes ou vers, notamment en été pour nourrir les jeunes oisillons ;
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*Pâtée pour chat ou chien, excellent substitut aux insectes ou vers, notamment en été pour nourrir les jeunes oisillons&nbsp;;  
*Croûtes de fromage (souvent trop salée) ;
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*Croûtes de fromage (souvent trop salée)&nbsp;;  
*Miettes de pain, biscottes ou gâteaux ;
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*Miettes de pain, biscottes ou gâteaux&nbsp;;  
 
*Pomme de terre, pâtes ou riz cuits.
 
*Pomme de terre, pâtes ou riz cuits.
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====== Références bibliographiques<br>  ======
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*Garden bird food report – RSPB – juin 2001
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*Site RSPB – feeding birds – www.rspb.org.uk/advice/helpingbirds/feeding/
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*Food for thought: supplementary feeding as a driver of ecological change in avian populations – The Ecological Society of America – G.N. Robb 2008<br>
  
====== Références bibliographiques<br> ======
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Source : Le nourrissage des oiseaux des jardins - Nicolas Macaire - Oiseau Magazine 97
 
 
*Garden bird food report – RSPB – juin 2001
 
*Site RSPB – feeding birds – www.rspb.org.uk/advice/helpingbirds/feeding/
 
*Food for thought: supplementary feeding as a driver of ecological change in avian populations – The Ecological Society of America – G.N. Robb 2008<br><br>
 

Version du 22 juin 2010 à 13:30

Image:Rougegorge_familierGuillaume_SaxBR.JPG Image:Rougegorge_imm_Simon_CroxsonBR.JPG Image:Pic_epeiche_Renee_ComsaBR.JPG

Image:Tarins_Renee_ComsaBR.JPG Image:Mesange_charbonniere_Christian_AussaguelBR.JPG Image:Mesange_charbonniereDominique_LandreBR.JPG

Rougegorge familier adulte (Guillaume Sax)/ Rougegorge familier immature (Simon Croxson) / Pic épeiche (Renée Comsa) / Tarins des aulnes (Renée Comsa) / Mésange charbonnière (Dominique Landre)

Les oiseaux mangent tous les jours pour subvenir à leurs besoins énergétiques. Il est reconnu aujourd’hui qu’un apport de nourriture hivernal au jardin aide certaines espèces, lorsqu’il fait très froid. Certains observateurs, fascinés par le spectacle, nourrissent même les oiseaux toute l’année : Est-ce vraiment utile ? Voici quelques conseils sur la façon de bien nourrir les oiseaux des jardins, une activité devenue très populaire.

Quelles sont les oiseaux des mangeoires ?

C’est reconnu : l’observation des oiseaux à sa mangeoire est un spectacle procurant du bien être ! C’est aussi bien souvent comme cela que commence la « passion des oiseaux ». Les passereaux les plus facilement visibles sont des espèces communes : mésanges charbonnières et bleues, moineaux domestiques, étourneaux sansonnets et verdiers, toutes ont la particularité de se nourrir de graines en hiver.
Néanmoins, suivant les jardins et les milieux naturels situés aux alentours, les espèces attirées seront différentes. Ainsi, près d’un habitat boisé, il sera possible d’observer le pic épeiche, la sittelle torchepot, la mésange noire et la mésange à longue queue alors qu’un jardin dégagé comportant des haies à proximité sera l’habitat du merle noir, des grives, de l’accenteur mouchet et des fringilles : pinsons des arbres, pinsons du nord, grosbec cassenoyaux, chardonnerets et tarin des aulnes. La concentration des passereaux près des habitations attire à son tour en hiver l’épervier d’Europe ou le faucon crécerelle en quête de proie facile. Mais les mangeoires n’attirent pas toutes les espèces, bien au contraire ! Les insectivores typiques les rechignent nettement : c’est pourquoi roitelets, troglodytes ou grimpereaux y sont absent ou exceptionnels.

Pourquoi les oiseaux viennent-ils aux mangeoires ?

Si les oiseaux viennent aux mangeoires, c’est avant tout pour trouver leur énergie quotidienne. Ils se nourrissent davantage tôt le matin et le soir, mais lors des grands froids, la recherche de nourriture s’effectue en continue toute la journée. L’énergie indispensable aux oiseaux est variable et dépend des espèces : taille, activité quotidienne, saison, température ambiante de l’air. Ainsi, quand il fait froid, les oiseaux utilisent plus d’énergie et ont par conséquent besoin de manger davantage que par temps doux. Par exemple, l’énergie quotidienne nécessaire pour une mésange bleue (poids moyen de 10 g) pour une température comprise entre – 10°C et + 10°C est d’environ 15 à 20 calories. L’énergie requise par le verdier d’Europe (poids moyen de 28 g), pour une amplitude thermique équivalente sera de 30 à 40 calories.

La nourriture qui fournira l’énergie indispensable diffère selon les espèces. Les graines prélevées ont par ailleurs des valeurs énergétique différentes (voir tableau 1). La valeur énergétique d’une graine dépend en effet de sa composition en lipides, protides et glucides.


Tableau 1

Nourriture prélevée par les oiseaux


Suivant la taille du bec de l’oiseau, différents types de graines seront alors prélevés. En règle générale les oiseaux à « gros bec » mangent des graines plus grosses que les espèces à « bec fin ». Il existe ainsi des différences alimentaires notables entre le moineau domestique, l’accenteur mouchet, la tourterelle turque, les fringilles voir le bruant des roseaux qui prélèvent des petites graines (millet) et les mésanges, sittelles ou verdiers qui vont prélever de plus grosses graines (tournesol). Aussi, s’il y a seulement des graines de tournesol disponibles dans un jardin, les espèces à « bec fin » seront pénalisées car elles ne pourront pas s’alimenter à la mangeoire, le décorticage de l’enveloppe pouvant poser un problème. C’est pourquoi il est préférable de proposer des mélanges de petites et grosses graines ainsi que d’autres formes de nourriture (pain de graisse) afin de répondre aux exigences alimentaires de chaque espèce.

Dans un jardin, la seule nourriture artificielle disposée ne suffit également pas, et il est important de préserver une végétation indigène, source essentielle d’insectes, fruits et baies notamment. Il est donc vivement conseillé de planter des arbres et arbustes autochtone à baies ou arbres fruitiers (pommiers, poiriers, cerisiers…), des plantes à graines et aussi de conserver les arbres morts et branches creuses pour les insectes.

Faut-il nourrir les oiseaux seulement en hiver ou toute l’année ?


Le nourrissage à l’année, certains le pratique déjà. La principale raison, déjà évoquée au début, est de pouvoir admirer les oiseaux au quotidien plus facilement. Bien que l’apport de nourriture soit surtout bénéfique en hiver, nos collègues d’outre Manche de la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds) conseillent depuis quelques années de nourrir les oiseaux toute l’année. Ils se basent sur les conditions climatiques en Angleterre, partant du principe que sous un climat océanique, les écarts de température restent peu importants tout au long de l’année engendrant des besoins énergétiques quasiment similaires tout au long de l’année. L’apport supplémentaire de nourriture au printemps et en été jouerait même un rôle important sur le taux de réussite des nichées en milieu urbain et sub-urbain, notamment lors des épisodes prolongés de froid et de pluie en avril, mai et juin. Les adultes venant se nourrir aux mangeoires, source de nourriture facile, ont ainsi plus de temps pour rechercher les larves ou insectes nécessaire pour leurs nichées. La RSPB préconise alors de donner une nourriture riche en protéines à cette saison : tournesol noir, vers, reste de fromage, pâtée pour chien ou chat (petite quantité) en évitant les cacahuètes et les pains de graisses qui peuvent rancir rapidement. Le nourrissage estival n’est donc pas complètement inutile pour certaines espèces des jardins et peut être pratiqué préférentiellement chez nous dans les régions aux climats océaniques et doux (côtes Atlantique, Bretagne) en continuité du nourrissage hivernal. Néanmoins, si le milieu et la saison de nidification présentent de bonnes conditions (climat…), alors ce nourrissage n’est sans doute pas indispensable. Il suffira alors de pratiquer un nourrissage hivernal. De même, et en parallèle de ce que préconisent les anglais, il sera préférable d’apporter une abondante nourriture en hiver dans les régions au climat plus continental où les hivers sont généralement plus rigoureux, le nourrissage estival étant alors facultatif. Ces conseils restent néanmoins assez subjectifs étant donné qu’il y peu d’étude précise sur le sujet. D’autre part l’industrie alimentaire pour oiseaux des jardins incite certainement à nourrir les oiseaux le plus longtemps possible. Le nourrissage estival exige par ailleurs une hygiène parfaite, la chaleur accélérant la dégradation de la nourriture, il faut être extrêmement vigilant à la prolifération des bactéries. Un nettoyage régulier du poste de nourrissage est conseillé tout les 8 jours.


Hygiène et entretien des mangeoires


Quelle que soit la saison, il est important de nettoyer et désinfecter les mangeoires régulièrement afin d'éviter la transmission de maladies par les fientes ou les restes d'aliments. Les lieux de nourrissage étant des zones de contact entre les oiseaux, ceux-ci contractent plus facilement des pathologies (salmonellose…). Les mangeoires tables ou plateau sont plus exposées aux risques d’infection que les distributeurs automatiques, et d’autant plus si vous nourrissez au printemps ou en été.
Pour les mêmes raisons, évitez de répandre la nourriture directement sur le sol : cela attire souvent les rats porteurs de maladies aussi bien pour les oiseaux que pour l’homme ; puis veillez à ce qu’aucune nourriture non consommée ne s’accumule.

Si votre mangeoire est très fréquentée, l’idéal est de la nettoyer tous les 8 à 10 jours. Utilisez pour cela de l’eau savonneuse ou un peu de liquide vaisselle que vous rincerez abondamment à l’eau claire. Il existe aussi des solutions désinfectantes assurant l’élimination des bactéries (5% d’alcool). Pour manipuler les mangeoires, respectez les règles d’hygiène de base : évitez de les nettoyer à l’intérieur de la maison, utilisez des outils de récurage spécifiques et portez des gants. Enfin, lavez-vous toujours les mains avec du savon !

Quels aliments donner aux oiseaux ?


La liste ci-dessous présente les aliments les mieux adaptés aux oiseaux de nos régions. Les oiseaux étant des animaux à sang chaud et possédant un système cardio-vasculaire, il n’est pas conseillé de leur donner trop de graisse animale. Privilégiez plutôt les graisses d’origine végétale, mais non allégées : les oiseaux ont besoin de graisses saturées. Ne donnez jamais de lait aux oiseaux : ils ne peuvent pas le digérer et cela peut leur causer de sérieux maux d’estomac. Seuls les dérivés cuits (fromage) peuvent être donnés en très petite quantité. Les mélanges de graines très bon marché composés de pois, lentilles, riz doivent aussi être évités ainsi que les biscuits pour animaux domestiques. Enfin n’oubliez-pas de leur disposer un point d’eau à proximité afin qu’ils puissent boire. Lors des hivers froids, les mangeoires se vident très vite et il est nécessaire de les remplir 2 fois par jour (tôt le matin et le soir). Il ne reste plus qu’à vous poster derrière la fenêtre avec de bonnes jumelles pour admirer le spectacle !

Les meilleurs aliments à donner aux oiseaux
  • Mélange de graines : le mélange optimal étant composé de tournesol noir, cacahuètes et maïs concassé.
  • Pain de graisse végétale simple ;
  • Pain de graisse végétale mélangé avec des graines, fruits rouges ou insectes ;
  • Graines de tournesol (non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riche en lipides ;
  • Cacahuètes (non grillées et non salées) ;
  • Amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillés et non salés) ;
  • Petites graines de millet ou d’avoine ;
  • Fruits décomposés (pomme, poire flétrie, raisin).

Les aliments à donner en petite quantité seulement !

  • Lard, suif, saindoux ;
  • Margarine, végétaline ;
  • Pâtée pour chat ou chien, excellent substitut aux insectes ou vers, notamment en été pour nourrir les jeunes oisillons ;
  • Croûtes de fromage (souvent trop salée) ;
  • Miettes de pain, biscottes ou gâteaux ;
  • Pomme de terre, pâtes ou riz cuits.


Références bibliographiques


  • Garden bird food report – RSPB – juin 2001
  • Site RSPB – feeding birds – www.rspb.org.uk/advice/helpingbirds/feeding/
  • Food for thought: supplementary feeding as a driver of ecological change in avian populations – The Ecological Society of America – G.N. Robb 2008

Source : Le nourrissage des oiseaux des jardins - Nicolas Macaire - Oiseau Magazine 97

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