Sittelle torchepot : Différence entre versions

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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' - photo François Diemert  
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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' - photo &copy; François Diemert  
  
 
====== Etymologie  ======
 
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*'''Famille''': '''Sittidés'''
 
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<br> La sittelle torchepot ''Sitta europaea'' fait partie de la famille des sittidés (25 espèces). Son nom décrit sa capacité à réduire l’entrée de son nid par des boulettes d’argile (torchis, torcher).  
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La sittelle torchepot ''Sitta europaea'' fait partie de la famille des sittidés (25 espèces). Son nom décrit sa capacité à réduire l’entrée de son nid par des boulettes d’argile (torchis, torcher).  
  
 
====== Description  ======
 
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La sittelle torchepot a une taille de 12 à 15 cm (taille d’une mésange charbonnière ''Parus major''). Le corps est trapu avec une tête relativement grande et un bec long et pointu. Le dessus de la tête, le dos et la queue sont d’un gris-bleu ardoisé. Le dessous est beige roussâtre avec des flancs marron brunâtres chez le mâle. Joues et gorge sont blanchâtres. Une bande noire traverse l’œil de la base du bec jusqu’à la nuque. La queue est courte. Très caractéristique est sa faculté de descendre les troncs d’arbres tête en bas.<br>
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La sittelle torchepot a une taille de 12 à 15 cm (taille d’une mésange charbonnière ''Parus major''). Le corps est trapu avec une tête relativement grande et un bec long et pointu. Le dessus de la tête, le dos et la queue sont d’un gris-bleu ardoisé. Le dessous est beige roussâtre avec des flancs marron brunâtres chez le mâle. Joues et gorge sont blanchâtres. Une bande noire traverse l’œil de la base du bec jusqu’à la nuque. La queue est courte. Très caractéristique est sa faculté de descendre les troncs d’arbres tête en bas.
  
*'''Voix''': Son cri habituel est un "touit-touit-touit" sonore. Le chant est une suite de sifflements purs aux sonorités flûtées portant loin et le plus souvent entrecoupé de longues pauses entre chaque série de trois à quatre notes: "tui-tuit-tui". On peut entendre également un chant composé de trilles et de sifflements rapides. Le chant peut commencer dès le mois de Janvier.<br>
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*'''Voix''': Son cri habituel est un "touit-touit-touit" sonore. Le chant est une suite de sifflements purs aux sonorités flûtées portant loin et le plus souvent entrecoupé de longues pauses entre chaque série de trois à quatre notes: "tui-tuit-tui". On peut entendre également un chant composé de trilles et de sifflements rapides. Le chant peut commencer dès le mois de Janvier.
  
 
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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' - photo François Diemert  
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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' - photo &copy; François Diemert  
  
 
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On la rencontre en Europe (sauf l’Ecosse, l’Irlande, le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande), dans la région forestière de l’Asie jusqu’aux côtes de l’Océan Pacifique, les îles de l’Asie orientale incluses. On la trouve également au Maroc, en Asie Mineure, en Iran et dans la région du Caucase.
On la rencontre en Europe (sauf l’Ecosse, l’Irlande, le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande), dans la région forestière de l’Asie jusqu’aux côtes de l’Océan Pacifique, les îles de l’Asie orientale incluses. On la trouve également au Maroc, en Asie Mineure, en Iran et dans la région du Caucase.  
 
 
 
 
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Elle vit dans les forêts à essences mixtes (chênes et hêtres), les parcs, bois et vergers de préférence avec de vieux arbres. Une fois son domicile choisi, elle y reste tandis que les jeunes s’établissent quelques kilomètres plus loin.
Elle vit dans les forêts à essences mixtes (chênes et hêtres), les parcs, bois et vergers de préférence avec de vieux arbres. Une fois son domicile choisi, elle y reste tandis que les jeunes s’établissent quelques kilomètres plus loin.  
 
 
 
 
====== Biologie, reproduction  ======
 
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La sittelle torchepot est un oiseau cavernicole qui aime creuser son nid dans des cavités (anciens nids de pics par exemple) jusqu’à une hauteur de 11 m du sol. Si l’entrée est trop grande pour empêcher d’autres oiseaux ou des mammifères d’y pénétrer, elle la réduit à la taille de son corps avec des boulettes de terre et de salive (d’où son nom de torchepot). La femelle s’occupe principalement de la construction du nid très tôt au printemps – généralement en mars. Les cavités potentielles sont choisies en automne de l’année précédente et nettoyées en février. La ponte de 6 à 9 œufs a lieu vers la fin du mois d’avril. Les jeunes quittent le nid début juin. Une deuxième couvée est rare.
La sittelle torchepot est un oiseau cavernicole qui aime creuser son nid dans des cavités (anciens nids de pics par exemple) jusqu’à une hauteur de 11 m du sol. Si l’entrée est trop grande pour empêcher d’autres oiseaux ou des mammifères d’y pénétrer, elle la réduit à la taille de son corps avec des boulettes de terre et de salive (d’où son nom de torchepot). La femelle s’occupe principalement de la construction du nid très tôt au printemps – généralement en mars. Les cavités potentielles sont choisies en automne de l’année précédente et nettoyées en février. La ponte de 6 à 9 œufs a lieu vers la fin du mois d’avril. Les jeunes quittent le nid début juin. Une deuxième couvée est rare.  
 
 
 
 
====== Nourriture  ======
 
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La sittelle torchepot se nourrit en été principalement d’insectes et d’araignées. Les oisillons sont souvent nourris avec des chenilles. En hiver, outre les insectes etc, elle mange des graines d’arbres comme les noisettes et les faines qu’elle ouvre en martelant avec son bec faisant le même bruit qu’un pic.  
 
La sittelle torchepot se nourrit en été principalement d’insectes et d’araignées. Les oisillons sont souvent nourris avec des chenilles. En hiver, outre les insectes etc, elle mange des graines d’arbres comme les noisettes et les faines qu’elle ouvre en martelant avec son bec faisant le même bruit qu’un pic.  
  
 
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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' nourrissant une nichée de pics épeiches ''Dendrocopos major'' - photo Daniel Magnin  
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Sittelle torchepot ''Sitta europaea'' nourrissant une nichée de pics épeiches ''Dendrocopos major'' - photo &copy; Daniel Magnin  
  
 
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*<span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce intégralement protégée (loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)'''</span>
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*<span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce intégralement protégée (loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)'''</span>  
 
*Espèce inscrite à la Directive Oiseaux 79/409/CE.
 
*Espèce inscrite à la Directive Oiseaux 79/409/CE.
====== Bibliographie passereaux ======
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====== Bibliographie passereaux ======
  
 
*Alström P., Colston P. &amp; Lewington I. (1992) -'''Guide des oiseaux accidentels et rares en Europe'''- Edition Delachaux et Niestlé.  
 
*Alström P., Colston P. &amp; Lewington I. (1992) -'''Guide des oiseaux accidentels et rares en Europe'''- Edition Delachaux et Niestlé.  

Version du 10 octobre 2013 à 07:57


Image:Sittelle_torchepot_Sitta_europaea_Francois_DiemertBR.JPG

Sittelle torchepot Sitta europaea - photo © François Diemert

Etymologie
  • Nom latin: Sitta europaea
  • Nom anglais: Eurasian Nuthatch
  • Famille: Sittidés

La sittelle torchepot Sitta europaea fait partie de la famille des sittidés (25 espèces). Son nom décrit sa capacité à réduire l’entrée de son nid par des boulettes d’argile (torchis, torcher).

Description

La sittelle torchepot a une taille de 12 à 15 cm (taille d’une mésange charbonnière Parus major). Le corps est trapu avec une tête relativement grande et un bec long et pointu. Le dessus de la tête, le dos et la queue sont d’un gris-bleu ardoisé. Le dessous est beige roussâtre avec des flancs marron brunâtres chez le mâle. Joues et gorge sont blanchâtres. Une bande noire traverse l’œil de la base du bec jusqu’à la nuque. La queue est courte. Très caractéristique est sa faculté de descendre les troncs d’arbres tête en bas.

  • Voix: Son cri habituel est un "touit-touit-touit" sonore. Le chant est une suite de sifflements purs aux sonorités flûtées portant loin et le plus souvent entrecoupé de longues pauses entre chaque série de trois à quatre notes: "tui-tuit-tui". On peut entendre également un chant composé de trilles et de sifflements rapides. Le chant peut commencer dès le mois de Janvier.

Image:Sittelle_torchepot_Sitta_europaea_6287_Francois_DiemertBR.JPG

Sittelle torchepot Sitta europaea - photo © François Diemert

Répartition

On la rencontre en Europe (sauf l’Ecosse, l’Irlande, le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande), dans la région forestière de l’Asie jusqu’aux côtes de l’Océan Pacifique, les îles de l’Asie orientale incluses. On la trouve également au Maroc, en Asie Mineure, en Iran et dans la région du Caucase.

Habitat

Elle vit dans les forêts à essences mixtes (chênes et hêtres), les parcs, bois et vergers de préférence avec de vieux arbres. Une fois son domicile choisi, elle y reste tandis que les jeunes s’établissent quelques kilomètres plus loin.

Biologie, reproduction

La sittelle torchepot est un oiseau cavernicole qui aime creuser son nid dans des cavités (anciens nids de pics par exemple) jusqu’à une hauteur de 11 m du sol. Si l’entrée est trop grande pour empêcher d’autres oiseaux ou des mammifères d’y pénétrer, elle la réduit à la taille de son corps avec des boulettes de terre et de salive (d’où son nom de torchepot). La femelle s’occupe principalement de la construction du nid très tôt au printemps – généralement en mars. Les cavités potentielles sont choisies en automne de l’année précédente et nettoyées en février. La ponte de 6 à 9 œufs a lieu vers la fin du mois d’avril. Les jeunes quittent le nid début juin. Une deuxième couvée est rare.

Nourriture

La sittelle torchepot se nourrit en été principalement d’insectes et d’araignées. Les oisillons sont souvent nourris avec des chenilles. En hiver, outre les insectes etc, elle mange des graines d’arbres comme les noisettes et les faines qu’elle ouvre en martelant avec son bec faisant le même bruit qu’un pic.

Image:Sittelle_torchepot_nourrissage_pics_epeiche_Daniel_MagninBR.JPG

Sittelle torchepot Sitta europaea nourrissant une nichée de pics épeiches Dendrocopos major - photo © Daniel Magnin

Statut
  • Espèce intégralement protégée (loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)
  • Espèce inscrite à la Directive Oiseaux 79/409/CE.
Bibliographie passereaux
  • Alström P., Colston P. & Lewington I. (1992) -Guide des oiseaux accidentels et rares en Europe- Edition Delachaux et Niestlé.
  • Byers C., Olsson U. & Curson J. (1995) -Buntings and sparrows- Edition Pica press.
  • Beaman M. & Madge F. (1998)-Guide encyclopédique des oiseaux du Paléarctique occidental- Edition Nathan.
  • Clement P., Harris A. & Davis J. (1993)-Finches and Sparrows- Edition Helm.
  • Cramp S., Simmons K.E.L. & Perrins C.M. (éd) (1977-1994)-The Birds of the Western Palearctic (9 vol)- Edition Oxford University Press.
  • Delin H. & Svensson L. (1992)-Guide photographique des oiseaux d'Europe- Edition Bordas
  • Géroudet P. (1998)-Les Passereaux d'Europe- Edition Delachaux et Niestlé.
  • Harrap S. & Quinn D. (1996)-Tits, Nuthatches & Treecreepers- Edition Helm.
  • Jonsson L.(1994)-Les oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-orient-Edition Nathan.
  • Lefranc N.(1993)-Les pies-grièches d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient-Edition Delachaux et Niestlé.
  • Madge S. & Burn H.(1991)-Crows and Jays-Edition Helm.
  • Peterson R., Mountfort G., Hollom P. (1994)-Guide des oiseaux de France et d'Europe-Edition Delachaux et Niestlé.
  • Svensson L.(1992)-Identification Guide to European Passerines-4e édition- Edition Stockholm.
  • Svensson L., Mullarney K., Zetterström D. & Grant P.J. (2012)-Le guide ornitho-Edition Delachaux et Niestlé.