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Le pic épeiche est intégralement protégé par la loi française du 10 juillet 1976 et inscrits sur la Directive européenne oiseaux 79/409/CE. Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les œufs et les juvéniles.<br>
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• Conserver les arbres morts ou mourrant sur pied, les branches mortes sur les arbres en vie, et les vieilles souches pourrissantes.<br>• Si possible, laisser les arbres pourrir sur place à l’endroit où ils tombent naturellement. Cela vous demandera moins d’effort, sera plus économique et surtout bénéfique pour la nature ! Dans les futaies et les bois mixtes, le nombre d’arbres morts nécessaires dépends de l’âge et de la densité des sujets. Ainsi, 4 à 6 arbres par hectares seront nécessaire pour un boisement de 80 ans comportant 250 arbres/ha. Seulement 2 à 3 arbres/ha seront nécessaire dans un bois comportant des arbres âgés de 150 ans ayant une densité de 70 sujets/ha.<br>• S’il y a un manque d’arbres morts dans le massif boisé, vous pouvez rapporter des rondins, éventuellement des troncs, pour constituer des tas de bois. Même les petits tas seront utiles : 4 tas/ha de 2 m3 chacun seraient l’idéal.<br>• Eviter les coupes sanitaires ! Bien qu’elles donnent une belle apparence d’entretien, elles ne sont pas essentielles et éliminent la principale source de nourriture des pics.<br>• Dans les zones exploitées ne permettant pas aux arbres d’arriver à maturité, préserver certains gros arbres (2-3 par ha), notamment les chênes, hêtres et bouleaux plus particulièrement riche en insectes xylophages une fois mort.

Version du 10 février 2009 à 14:40



Etymologie

Pic épeiche Dendrocopos major

Description

Longueur : 23-26 cm.  Se reconnaît facilement à son plumage noir et blanc et les sous-caudales rouges (plumes situées sous la queue). Mâles, femelles et juvéniles sont facilement identifiables : les deux adultes ont une calotte noire. Seul le mâle possède une tâche rouge sur la nuque. Les juvéniles ont le dessus de la tête entièrement rouge. Attention de ne pas les confondre avec le pic mar adulte ! Cri de contact bref et puissant « Kik ! ». Tambourinage bref au printemps (0,4 – 0,8 secondes).


Répartition

Un des pics bigarrés le plus commun de France avec une population estimée entre 400 000 et 1 600 000 couples nicheurs (LPO-BirdLife, 2002).


Habitat

Fréquente les forêts de feuillus, sapins, pins, parcs et grands jardins.


Biologie, reproduction


Nourriture


Statut

Le pic épeiche est intégralement protégé par la loi française du 10 juillet 1976 et inscrits sur la Directive européenne oiseaux 79/409/CE. Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les œufs et les juvéniles.


Gestion des bois et bosquets pour les pics

• Conserver les arbres morts ou mourrant sur pied, les branches mortes sur les arbres en vie, et les vieilles souches pourrissantes.
• Si possible, laisser les arbres pourrir sur place à l’endroit où ils tombent naturellement. Cela vous demandera moins d’effort, sera plus économique et surtout bénéfique pour la nature ! Dans les futaies et les bois mixtes, le nombre d’arbres morts nécessaires dépends de l’âge et de la densité des sujets. Ainsi, 4 à 6 arbres par hectares seront nécessaire pour un boisement de 80 ans comportant 250 arbres/ha. Seulement 2 à 3 arbres/ha seront nécessaire dans un bois comportant des arbres âgés de 150 ans ayant une densité de 70 sujets/ha.
• S’il y a un manque d’arbres morts dans le massif boisé, vous pouvez rapporter des rondins, éventuellement des troncs, pour constituer des tas de bois. Même les petits tas seront utiles : 4 tas/ha de 2 m3 chacun seraient l’idéal.
• Eviter les coupes sanitaires ! Bien qu’elles donnent une belle apparence d’entretien, elles ne sont pas essentielles et éliminent la principale source de nourriture des pics.
• Dans les zones exploitées ne permettant pas aux arbres d’arriver à maturité, préserver certains gros arbres (2-3 par ha), notamment les chênes, hêtres et bouleaux plus particulièrement riche en insectes xylophages une fois mort.