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LE JARDIN DES BOUCHOTS[modifier]
Aux portes de l'Auxois, situé sur la commune d'Avosnes (21) en Côte-d'Or, "le Jardin des Bouchots" s'étend sur 2500 m² environ. Le terrain sis au contrebas d'une colline à près de 600 m d'altitude, est en lisière de bois. A cheval entre l'adret et l'ubac, le site profite d'une exposition Est-Ouest à l'abri de la chaleur estivale grace à la canopée des arbres.
L'ensemble fait face à un paysage de bocage et a vue sur la vallée de l'Ozerain. Le refuge est à 6 km de Villy-en-Auxois, commune située en zone préservée "Natura 2000".
ACTUALITES DE MON REFUGE[modifier]
Les efforts sont récompensés !
Automne 2014 :
Le scoop du moment : dimanche 27 octobre 2014 - incroyable mais vrai, une chouette effraie des clochers sur le rebord de la fenêtre de notre maison...en fin d'après-midi vers 17h. Ce spécimen était bagué "--086 ??--PARIS" du peu que nous avons pu lire.
Elle venait vraissemblablement de la grange en face de notre refuge. C'était la première fois de ma vie que je voyais cet animal d'aussi près! Très beau souvenir!
Première observation au Jardin des Bouchots des mésanges huppées. Sans doute que l'été fut propice à leur reproduction au refuge. Une demi douzaine a priori !
Eté 2014 :
De nouveaux insectes ont été observés au Jardin des Bouchots : le Scarabé doré et le Lucane Cerf-volant
Une visite insolite courant juillet 2014 a retenu notre attention... l'escale d'un pigeon voyageur peu farouche et doublement bagué. Ce pigeon est resté durant 3 semaines au jardin se délectant des graines offertes. Il dormait sur le toit profitant de la chaleur des tuiles. Il s'en parti un beau matin !
Mai 2014 :
Le Jardin poursuit son évolution avec l'installation d'un mini bassin agrémenté de quelques iris d'eau prolifiques récupées au bord du canal de Bourgogne lors d'une promenade.
Janvier à Avril 2014 :
En cadeau de Noël, un nouveau nichoir vient rejoindre la collection au jardin, le voici :
Les températures ne sont pour le moment pas trop froides, néanmoins les mésanges sont très présentes au refuge. Très gourmandes et joueuses, leurs aller-retours sont nombreux et elles ne sont pas décidées à partager avec la souris confortablement installée sous la mangeoire...
Octobre-Novembre- Décembre 2013 :
Les feuilles tombent, la végétation se pare de couleurs chaudes, les arbustes offrent leurs fruits d'automne aux oiseaux, telles de véritables friandises !
Les nuits et les matinées se rafraîchissent au Jardin des Bouchots situé à 600 m d'altitude. Les mésanges sont les premières au RDV du tournesol ! Ici une petite Nonnette gourmande qui multiplie les aller-retour :
Serait-ce un crocodile? Non c'est juste une belle Salamandre se promenant un soir pluvieux sur notre terrasse à la campagne... recouverte de quelques brins d'herbe, témoignage de la dernière tonte de l'année 2013 ! Bien dodue et luisante.
Juillet-Août-Septembre 2013
Nous l'avions apperçu quelques fois de loin mais sans appareil photo il était difficile d'en témoigner. Rencontre avec le hérisson - cf photo ci-dessous :
Encore une fois l'absence de produits phytosanitaires a payé puisque nous avons pu dénombrer un soir d'été pas moins de huit vers luisants (lampyris noctiluca - coléoptère de la famille des Lampyridés) dans le jardin !
La lumière est produite par l'énergie dégagée lors de l'oxydation de la luciférine contenu dans l'abdomen de la femelle. Ce phénomène est appelé bioluminescence. La femelle demeurant d'aspect larvaire se nourrit d'escargots ! Encore un auxiliaire du jardin dont il ne faut pas se priver...
Je crois que nous allons faire des envieux!
Pour les photos ce fut le système D et beaucoup de patience pour obtenir le cliché le plus net possible....
Juin 2013 :
Afin de poursuivre dans la démarche biologique et toujours en l'absence de traitement phytosanitaire, nous avons mis à disposition un petit hôtel à insectes, voyez un peu comment pommes de pins, tronçons de bambous et sections de bois trouées sont au rendez-vous pour accueillir nos auxiliaires :
Pentecôte 2013 :
Alors que précédemment, un invité de marque, terriblement gourmand nous a fait la joie de sa présence... notre écureuil n'est plus seul !!!
Nous avons le plaisir de vous présenter : "Tic et Tac" ...ou presque !! De grands joueurs qui n'hésitent pas à nous faire de belles démonstrations de courses poursuites au sol et de jeux acrobatiques dans les branches !
De même le Gros-bec est de plus en plus présent et se laisse prendre en photo :
Mai 2013 :
Le mois de mai signe le retour des Verdiers en puissance ! C'est l'heure du déjeuner pour tout le monde et les becs sont éguisés!
Mais un invité de marque est venu arbitrer le match des verts contre les verts, voyez-vous çà ? N'est-il pas gourmand le joli rouquin !
Toutefois les graines de tournesol ne lui suffisait pas... alors pourquoi pas un petit tour par les boules de graisse
Autre surprise : la visite d'un lièvre dans les herbes hautes laissées sauvage en alignement de la route...pas de bruit chut!!! Trop tard le voilà qui pique un sprint
Avril 2013 :
Un couple de Mésanges bleues a élu domicile pour la seconde année dans le nichoir finlandais ! Les oisillons réclament...
Mars 2013 :
Le week-end de Pâques 2013, nous avons observé pour la première fois un Gros bec mâle venant grignoter les graines de tournesol. Et depuis quelques semaines un couple de Pinsons du Nord viennent aussi se régaler.
De nouveaux gîtes sont installés :
Préalablement :
L'été 2012, un couple de Huppes fasciées a élu domicile dans les murs de la grange en face.
Le 7 novembre 2011 au matin, partant sur Dijon nous avons croisé la route de trois belles Grues cendrées en pleine migration marchant dans le pré, à 50 m en contrebas du refuge.
Toujours d'actualité :
Depuis 3 ans, des Pigeons ramier (Palombes) ont nidifié dans le rosier liane près de l'entrée du refuge - accueil sous les roucoulements garanti !
Chaque été les hirondelles jouent dans les parages et retrouvent leur nid accroché au plafond de l'atelier du voisin.
Mais c'est sans compter avec tous les habitués du site :
Mésanges charbonnières, bleues ou nonnettes; Locustelle; Fauvette; Sittelle torchepot; Pinson des arbres; Verdier; Chardonneret; Serin cini; Bouvreuil pivoine; Moineau domestique; Rouge-gorge; Rouge-queue noir; Troglodyte mignon; Bergeronnettes grise et jaune; Linotte; ...
Sans oublier les plus grands :
Merle noir; Geai des chènes; Pie bavarde; Pic vert; Pic épeiche;...et les Buses tournoyant et guettant le moindre campagnole.
Le monde de la nuit est également bien représenté puisque un couple de Chouette effraie niche dans les granges en face du refuge. Leur vol silencieux est impressionnant à la tombée de la nuit lors de leur envol. Les quelques pelotes de rejection retrouvées par ici et par là ainsi que leur cri strident permettent de s'assurer de leur fidèle présence dans le quartier.
De même le chant fantomesque de la Chouette hulotte et le cri glacial de l'engoulevent ponctuent le silence de la campagne nocturne.
Néanmoins, l'observation ne s'arrête pas à nos jolies bêtes à plumes... en effet des visites insolites à l'heure du petit déjeuner ont été surprenantes : le Renard, la Biche, le Chevreuil, le lapin.
Un soir d'été, une Martre est venue se délecter de nos fraises ! La photo est floue mais c'est chose rare...
DESCRIPTION DU REFUGE[modifier]
Acquis en 2007 et situé en milieu rural sur le lieu-dît "le Pataud", le Jardin des Bouchots est paysagé en espalier. Jardinier amateur depuis la plus tendre enfance, ce jardin m'a permis d'exprimer pleinement ma passion depuis les cinq dernières années.
Sa situation bénéficiant de diverses expositions (ensoleillée, semi-ombragée ou ombragée), le refuge se décompose en plusieurs tableaux.
Les murets des espaliers et ceux, plus anciens en pierres sèches du siècle dernier, retenant le sous-bois de la colline et recouverts désormais par la mousse et les fougères constituent de véritables complexes hôteliers pour les oiseaux !
Agrémenté de vivaces allant des sédums aux hostas en passant par les alchémilles ou encore beaucoup de rubdéckias et d'échinacéas, le refuge est planté de divers arbustes à fleurs et à fruits (pommier à fleurs, cognassiers du japon, lilas, forsythias, groseillers à fleurs, cornouillers, cotonéaster, symphorine, boule de neige, sureaux, noisetiers, deutzia, mahonia, viorne, cotinus, spirées, kéria, budlhéias, hydrangeas, etc).
Dans le sous-bois, chèvrefeuille, saulx de salomon, parisette, muguet et fraises des bois se font la part belle...
Les rosiers, en force, ont tous été choisis pour leur résistance naturelle aux maladies. Ils trahissent leur présence par leur fragance capiteuse de juin à octobre. Un gigantesque rosier liane (malheureusement non remontant) recouvre à l'entrée du refuge un noisetier de ses véritables grappes de fleurs blanches tentaculaires la première quinzaine de juin.
Le "jardin des bouchots" est surplombé par les grands arbres du bois principalement des chênes et des tilleuls mais la présence des frênes, salix ou encore érable champêtre est également notable. Des merisiers et noyers sont aussi de la partie pour le plus grand plaisir des oiseaux et des écureuils.
Le refuge en chiffre c'est prêt de 150 vivaces différentes, une cinquantaine de rosiers, une trentaine d'espèces d'arbustes, mais aussi plus 5000 bulbes printaniers et estivaux.
L'eau est également présente autour du jardin eu égard aux diverses sources alimentant l'Ozerain et dévallant la prairie environnante. Mais aussi par quelques points d'eau (vieille fontaine, demi tonneau...) agrémentés parfois d'iris des marais. Une piscine est également sur le site, à défaut d'être à filtration naturelle, nous avons choisi de ne pas utiliser de traitement au chlore. C'est donc par électrolyse que l'eau est préservée; une pompe à chaleur assure le chauffage du bassin. Pour son intégration au milieu naturel, une terrasse bois et un liner noir procurent un effet miroir saisissant. Les hirondelles plongent et rasent volontiers la piscine pour se rafraîchir le soir en été ou encore puisser l'eau pour leurs nids.
Bien évidemment, aucun produit phytosanitaire n'est utilisé pour l'entretien du jardin. Les déchets verts sont broyés et compostés au fond du bois. Le tout est réintroduit à l'automne et au printemps au pied des plantes. Les compléments apportés sont biologiques et composés principalement de corne broyée, sang séché ou encore guano. Le purain d'ortie est dispensé aux rosiers pour une meilleure résistance aux maladies.
Si bien que l'absence de produits chimiques favorise la présence d'auxiliaires gourmands d'insectes nuisibles ou de limaces :
En face, le refuge bénéficie également dans son environnement de granges ouvertes où la chouette effraie nidifie chaque année.
Enfin, le "jardin des bouchots" primé au niveau cantonal en 2011 est admiré, remarqué par beaucoup d'habitants, de passants ou de randonneurs. C'est aussi çà notre bonheur : faire plaisir à notre entourage et aux inconnus qui passent, partager notre passion, préserver au mieux la flore et la faune et laisser un joli souvenir...
MES AMENAGEMENTS NATURELS[modifier]
Les aménagements sont simples, variés et répartis sur l'ensemble du site.
Outre les points de compostages aux quatres coins du bois, les branchages morts tombés à cause du vent sont regroupés en fagots et disposés deci-delà sur site pour abriter les insectes.
Une touffe d'ortie est laissée chaque saison pour les chenilles des vannesses (papillons Paon du jour, Vulcain ou Belle Dame par exemple). Il n'est pas rare de les observer dans leur toile à leur plus jeune âge. Une partie des orties servira pour le purain des rosiers.
Nous privilègions de plus en plus les arbres à fleurs et les vivaces mélifères afin d'attirer au maximum les papillons et animer d'autant plus le jardin.
Les arbres à baies ou encore les arbustes à fruits comestibles ou décoratifs étant bien représentés, les oiseaux bénéficient naturellement à chaque saison d'une source de nourriture de base. Même les hautes graines de certaines vivaces (rubdéckias, ...) ne sont pas rabattues de tout l'hiver et font le bonheur des Chardonnerets qui adorent venir les décortiquer, tels de véritables chardons.
Deux arbres fruitiers étaient déjà présents dans le jardin à notre arrivée : un quetsche et une prune jaunes. Le peu de fruits produits par ces vieux fruitiers sont volontiers partagés avec nos amis les oiseaux.
Pour satisfaire notre gourmandise, nous avons planté un cerisier Bigarreau à l'automne 2011. Nous espérons que les merisiers du bois suffiront pour le féconder grâce à nos pollinisateurs acharnés que sont les abeilles et autres auxiliaires. D'ailleurs une vingtaine de ruches sont installées à environ 300 m du refuge sur le plateau. Un producteur de miel les a bien camouflées à l'abri des regards dans une clairière...
Petite astuce pour les escargots et les limaces, nous cerclons nos plantes vivaces et surtout les hostas avec des cendres. Les feuilles des chênes des allentours font également l'affaire.
Actuellement 7 nichoirs sont en place et tous sont occupés le plus souvent par des Mésanges charbonnières et bleues et des Rouge-queues.
Ils sont du commerce ou fabriqués maison. En bois pour beaucoup d'entre eux, deux sont en terre-cuite et sont des anciens caissons de résonnance d'église.
Efin 3 mangeoires principales, fabriquées par nos soins et imitant de véritables petits chalets de montagne, laissent à disposition toute l'année des graines de tournesol. Des apports de graisse végétale sont donnés de l'automne aux beaux jours.
LES INSECTES DU JARDIN DES BOUCHOTS[modifier]
Entomologiste amateur depuis l'âge de treize ans, l'observation de la nature est chose importante à mes yeux. A ce chapitre, je souhaite sensibiliser beaucoup d'entre vous à ce microcosme qui peut être fascinant mais si fragile.
En cours
Dans les plus communs rencontrés facilement au jardin voici quelques spécimens :
Le Citron - gonepteryx rhamni - dont la plante hôte de la chenille est le Nerprun :
La Belle Dame - cynthia cardui - dont la plante hôte de la chenille est l'Ortie :
Le Paon du Jour - inachis io - dont la plante hôte de la chenille est l'Ortie :
La Petite Tortue - aglais urticae - dont la plante hôte de la chenille est l'Ortie:
Le Flambé ou Voilier - iphiclides podalirius - dont la plante hôte de la chenille est le Prunellier :
L'Ecaille Chinée - euplagia quadripunctaria - n'est pas un papillon nocturne malgré la disposition de ses ailes. Sa chenille velue, d'un brun sombre possède une raie d'orsale jaune foncé et des taches lattérales blanc jaunâtre. Elle se nourrit de Pissenlit, Plantain, Lamier et autres plantes basses de nos espaces enherbés :
Plus rare et protégé, le Machaon - papilio machaon - dont la chenille très remarquable (verte avec des bandes noires tachetée d'orange) se nourrit des fânes de la Carotte, du Fenouil et de divers autres ombellifères. Alors surtout ne les éliminez pas ! Elles ne sont pas d'un grand danger pour votre production de légumes racines et vous contribuerez au maintien de cette espèce particulièrement menacée :
MES VOYAGES "NATURE"[modifier]
Dans cette rubrique, nous essaierons de partager avec vous notre goût pour les voyages et vous faire découvrir des destinations coup de coeur qui nous ont permis de belles recontres tant sur le plan ornithologique que sur celui de la faune et de la flore en général.
LE KENYA : [modifier]
Dernière destination coup de coeur par excellence, le mois de novembre 2013 a vu se réaliser un rêve d'enfance...
En cours
L'EQUATEUR ET L'ILE DE LA PLATA [modifier]
Quatre régions époustouflantes
Situé au Sud de la Colombie et à l'Ouest du Pérou, l'Equateur fait face au Pacifique avec près de 800 km de côtes. Le pays est partagé en quatre grandes régions : la Sierra constituée par la Cordillière des Andes de Quito à Cuenca, la côte Pacifique jusqu'à Guayaquil, l'Amazonie avec plus particulièrement le bassin du fleuve Napo et l'archipel des Galapagos sis à plus de 950 km au large.
Pour illustration de ces paysages grandioses voici une vue de la forêt équatoriale et de la Lagune de Quilotoa
L'Equateur possède une biodiversité exceptionnelle néanmoins la déforestation de l'Amazonie demeure un problème qu'un grand nombre d'association essaie d'enrayer par la multiplication des réserves écologiques.
Y-a-t-il un lien de cause à effet ? Nous avons trouvé que l'observation des oiseaux y était plus difficile qu'au Costa Rica compte tenu des rares spécimens de chaque espèce.
Toutefois ce sont au minimum 1600 espèces d'oiseaux qui sont dénombrés. Quant aux Galapagos, 140 espèces y sont représentées et 50% sont endémiques.
Les principales observations fructueuses furent notamment en Amazonie, d'ailleurs ce Martin-pêcheur n'aurait pour rien au monde lâché sa proie même à la vue de notre bruyante pirogue à moteur qui passait près de lui à vive allure :
Plus loin alors que nous marchions dans le Parc National de Napo, les Perroquets et les Perruches sont souvent visibles dans les arbres à le recherche de fruits et de graines :
De même l'Ani à bec cannelé est impassible devant notre objectif :
Par contre les Gobe-mouches plus farouches se regroupent dans les bambous à la tombée de la nuit,... c'est l'heure de la toilette avant le gros orage...
Même si habituellement, les Vautours noirs sont principalement rassemblés dans le ciel, tournoyant à la recherche d'une carcasse ou d'une charogne, certains se laissent aller à quelques minutes de repos dans les arbres en attendant un prochain festin :
Après ce colibri Thalassinus bien caché dans la végétation de la vallée du Nez du Diable, nous nous dirigeons vers la côte pacifique au nord de Guayaquil à Puerto Lopez.
Même si les Galapagos nous auraient sans doute émerveillé, nous ne pouvions nous y rendre. Néanmoins, l'île de la Plata nous tendait les bras... Surnommée "la petite Galapagos", nous allions découvrir un site unique en son genre aux côtes découpées, aux falaises abruptes et à la végétation basse luxuriante dans une chaleur écrasante...
Après une petite heure de marche éprouvante et particulièrement difficile, nous voilà enfin face aux Fous à pattes bleues et aux Frégates :
Plus loin un Fou de Nazca couve sur son nid au milieu du chemin... détournons notre route pour le laisser tranquille :
Mais les bonnes choses ont une fin et le retour de l'île signa notre départ d'Amérique du Sud.
LE COSTA RICA[modifier]
Petit pays, grande diversité.
Dominé de montagnes et de forêts verdoyantes, sillonné de vallées fertiles et flanqué de belles plages, le Costa Rica accueille à lui seul près de 5% des espèces vivantes recensées. Cette excellente richesse de faune et de flore s'explique par la grande diversité des reliefs et des climats conduisant à la coexistence de 12 biotopes.
Répartis sur un territoire minuscule qui s'étend sur 480 km du nord au sud et sur 280 km en son point le plus large, les biotopes sont variés : volcanique, forêt de nuages à une altitude supérieure à 1000 m, forêt tropicale humide de plaine, forêt tropicale sèche, zones humides avec les mangroves et les 1290 km de côtes pacifique et caraïbe.
Si bien que lors de ce voyage, les observations furent multiples et inoubliables.
Avec plus de 850 espèces d'oiseaux, soit environ 10 % de la population mondiale, le Costa Rica pourrait être qualifié de paradis des ornithologues. Même si beaucoup d'oiseaux tropicaux aux couleurs chatoyantes sont difficiles à voir en forêt dense, il n'est pas rare d'appercevoir des échassiers dans les zones humides...
Ci-dessous un couple d'Onoré du Mexique en pleine parade nuptiale, un couple d'aigrette bleue : le mâle au bord de l'eau et la femelle dans son nid, une Jacane du Mexique marchant sur les nénuphars grâce à ces longs orteils ainsi qu'un Savacou huppé
Au bord des rivières, véritables voies de circulation, Echasses d'Amérique et Pélicans se laissent approcher :
Sur une rive érodée par les grandes crues, un Martin-pêcheur vert est à l'affut :
En région cotières, certains Tangaras, petits oiseaux sylvestres éclatants, sont nombreux notamment les bleus qui n'hésitent pas à venir picorer les régimes de bananes pendus devant les restaurants, illustration ci-dessous et également un Tangara vermillon :
Les Toucans sont au demeurant très farouches et souvent perchés à la cime des arbres, ici un Araçari à collier et un groupe de Toucans de Swainson :
Mais un des moments forts de ce voyage fut la découverte du Quetzal resplendissant dans son biotope au parc naturel de Monteverde situé au sud du Guanacaste au sein des forêts de nuages.
Le mâle a le plumage vert iridescent, la poitrine rouge sang et des plumes de queue de 60 cm de long. Les civilisations précolombiennes comme les Mayas, vénéraient cet oiseau comme l'incarnation du dieu de la végétation, Quetzalcoatl, représenté sous la forme d'un serpent à plumes. Les plumes de queue du mâle étaient à leur yeux plus précieuses que l'or et étaient utilisées pour les parures des prêtres et des nobles.
Cet oiseau de paradis rare de la famille des Trogons, a la particularité de vivre à la canopée et rend son observation diffcile. Néanmoins un bon zoom amateur et voilà le travail :
Quant aux colibris, ils sont légion. N'est-elle pas migonne dans son nid posé à la base d'une feuille d'Héliconia ! Ayant échappé à l'oeil perçant de beaucoup des participants à ce voyage, cette photo fut l'un des coups de coeur du groupe !
Un souvenir? Et pourquoi pas un nouveau nichoir! Haut en couleur et fabuleusement original...Qui dit mieux?
Au retour, c'est décidé nous sortons aussi les pots de peinture !
Toutefois, nous pouvions pas cloturer ce chapitre sans partager les merveilles de grenouilles, véritables reines de la nuit et emblème du pays ! Ci dessous Rainette aux yeux rouges et Dendrobates Auratus :
MAJORQUE[modifier]
Une île en voie de préservation
En cours
Marais salant accueillant une colonie de Flamants roses dans la périphérie de Colonia de San Jordi au sud est de l'île à proximité de la pointe des Salines
L'AFRIQUE DU SUD[modifier]
Direction le cap !
Vous avez dit safari?
Les paysages d'Afrique du Sud, des zones les plus arides aux immenses pâturages et savanes dominant l'Est, de denses forêts subtropicales bordent la côte Est. Chaque région prend donc un visage particulier avec une faune et une flore radicalement différentes.
Le Bushweld, vastes étendues intérieures couvertes de hautes herbes et de petits arbres épineux sera le terrain de multiples safaris de brousse et assurera la transition avec la savane et ses baobabs.
Ce sont 840 espèces d'oiseaux qui peuplent l'Afrique du Sud observable dans les diverses réserves dont celle du Parc National Kruger qui s'étend sur 352 km le long de la frontière avec le Mozambique. Ce parc constitue la plus vaste réserve naturelle d'Afrique du Sud d'une superficie de 19 633 m².
A peine partis dans le 4x4, les premiers oiseaux qui se font remarquer par leurs vives couleurs sont les Guêpiers ! Le plus souvent leur silhouette se détache du bleu du ciel sud africain alors qu'ils sont posés sur une branche digérant les insectes qu'ils attrapent au vol :
Plus loin un Rollier à longs brins n'est pas en reste côté couleurs ! Magnifique plumage... difficile de garder son calme dans la voiture !
De même un Barbican promépic est surpris en flagrant déli de gourmandise :
Pas besoin de chauffage, ce Vanneau arme est couché au petit matin dans le creux naturel d'un rocher profitant de sa chaleur résiduelle :
Mais dans les herbes hautes, des Bucorve du Sud nonchalantes essaient de se camoufler...
Que ce soit ce Martin-chasseur du Sénégal ou ce Martin-pêcheur géant, les proies n'ont qu'à bien se tenir !
Après une courte pause pique-nique où Calao à bec rouge et Choucador assurent le recyclage des miettes et restes de fruits, nous voilà repartis mais cette fois dans la chaleur arrassante de l'après-midi.
Seule une Burchell's Coucal et quelques rapaces nous ont fait l'honneur de leur présence au soleil...
Plus tard au coucher du soleil la silhouette d'une Huppe Fasciée se découpait dans le ciel :
Par suite nous ne pouvions pas nous limiter aux seuls safaris dans ce beau et grand pays. Pour témoignages ces quelques clichés parmi tant d'autres, notamment les "trois huttes" et les "marmites du diables" :
Cap Town et la montagne de la Table ainsi que la fleur nationale, la Protéa, le plus souvent rencontrée en altitude sur les montagnes du littoral compte quelques 350 espèces :
Outre ses vignobles néanmoins intéressants et ses paysages tout aussi grandioses les uns que les autres, la région du Cap nous réservait une petite merveille.
Entre la charmante Simon's Town et la réserve naturelle du cap de Bonne-Espérance, à proximité de Boulders, des blocs de granite isolent de petites plages dont celle de cette belle colonie de manchots du Cap ! Coup de coeur pour ces couples de manchots et leurs petits...
L'accès y est limité et balisé pour les visiteurs car ces véritables peluches sont fragiles, mais le détour en vallait la peine :
LA REUNION[modifier]
L'émeraude de l'océan indien porte bien son nom.
Composée de paysages radicalement différents du centre aux plages côtières, les effondrements volcaniques des 3 cirques principaux du centre de l'île : Cilaos, Mafate et Salazie constituent le terrain idéal pour la randonnée.
Ci-dessous vue sur le Formica léo et le Piton de la Fournaise - traversée aller-retour jusqu'au sommet : 7 heures de marche mais un souvenir merveilleux !
Les sols basaltiques d'origine volcanique se sont fertilisés durant les millénaires pour accueillir un patrimoine végétal unique en son genre. Seulement un tiers de la végétation serait endémique de l'île, le reste provenant des continents voisins : d'Afrique (Madagascar) ou encore d'Asie (Inde).
Moins riche que la flore, la faune est essentiellement composée d'insectes et d'oiseaux. Toutefois beaucoup d'entre eux sont en voie de disparition ou totalement perdus. Il va ainsi du Cormoran, le Flamant rose, le Perroquet Mascarin, la Huppe de Bourbon et le Solitaire de Bourbon.
LA GUADELOUPE[modifier]
L'île sauvage
La cascade aux écrevisses sur Basse-Terre par la Route de la Traversée :
Ici Colibri collectant le nectar de la liane de Jade
Mais bien d'autres au cours de ce voyage :
Un Pic noir
Ou encore ces Flamant roses approchés au parc de la Maison de Coluche à Deshaies et inspirant le respect et la grace :