Seps strié : Différence entre versions
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| − | Ce scinque très allongé ressemble à un serpent. Il est pourvu de membres minuscules qui ne comptent que 3 doigts. La tête porte de petits yeux, et l’orifice auriculaire est visible. La queue, lorsqu’elle est entière, est aussi longue que la tête et le corps. Les écailles sont lisses. Coloration brunâtre, olive ou bronze, avec 9 à 13 lignes longitudinales sombres plus ou moins nombreuses ou totalement absentes | + | Ce scinque très allongé ressemble à un serpent. Il est pourvu de membres minuscules qui ne comptent que 3 doigts. La tête porte de petits yeux, et l’orifice auriculaire est visible. La queue, lorsqu’elle est entière, est aussi longue que la tête et le corps. Les écailles sont lisses. Coloration brunâtre, olive ou bronze, avec 9 à 13 lignes longitudinales sombres plus ou moins nombreuses ou totalement absentes. Le ventre est clair. |
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Péninsule Ibérique, sud de la France, Italie, Sicile, îles d’Elbe et de Sardaigne. Présent aussi dans le nord de l’Afrique. Il existe plusieurs sous-espèces. | Péninsule Ibérique, sud de la France, Italie, Sicile, îles d’Elbe et de Sardaigne. Présent aussi dans le nord de l’Afrique. Il existe plusieurs sous-espèces. | ||
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| − | Peu de temps après leur sortie d’hibernation, les mâles s’affrontent en combats violents. L’accouplement a lieu en avril | + | Peu de temps après leur sortie d’hibernation, les mâles s’affrontent en combats violents. L’accouplement a lieu en avril; le mâle saisit la femelle derrière la tête pour tenter de l’immobiliser. La mise bas (de 3 à 13 petits, parfois plus), qui se produit en août (viviparité), conduit certaines femelles en état de faiblesse à la mort. A la naissance, les jeunes mesurent 9 à 11 cm. |
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Le seps strié se nourrit d’insectes, de myriapodes, de limaces, de vers et d’araignées. | Le seps strié se nourrit d’insectes, de myriapodes, de limaces, de vers et d’araignées. | ||
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<span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce protégée'''</span> par la '''loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976''' et par '''arrêté du 22 juillet 1993''' : Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les oeufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce. | <span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce protégée'''</span> par la '''loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976''' et par '''arrêté du 22 juillet 1993''' : Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les oeufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce. | ||
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*'''Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse'''- (2010), Collectif dirigé par Jean-Pierre Vacher., Ed Parthénope Biotope. | *'''Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse'''- (2010), Collectif dirigé par Jean-Pierre Vacher., Ed Parthénope Biotope. | ||
Version actuelle datée du 22 octobre 2013 à 16:01
Seps strié Chalcides striatus
Sommaire
Etymologie[modifier]
- Nom latin : Chalcides striatus
- Nom anglais : Western three-toed Skink
- Famille : Scincidés
Description[modifier]
- Longueur : 30-40 cm (parfois plus).
Ce scinque très allongé ressemble à un serpent. Il est pourvu de membres minuscules qui ne comptent que 3 doigts. La tête porte de petits yeux, et l’orifice auriculaire est visible. La queue, lorsqu’elle est entière, est aussi longue que la tête et le corps. Les écailles sont lisses. Coloration brunâtre, olive ou bronze, avec 9 à 13 lignes longitudinales sombres plus ou moins nombreuses ou totalement absentes. Le ventre est clair.
Distribution[modifier]
Péninsule Ibérique, sud de la France, Italie, Sicile, îles d’Elbe et de Sardaigne. Présent aussi dans le nord de l’Afrique. Il existe plusieurs sous-espèces.
Habitat[modifier]
Il recherche surtout les endroits humides mais bien ensoleillés. Toutefois, il lui arrive de vivre dans des lieux plus secs. Un couvert végétal important lui est nécessaire : prairies herbeuses, régions marécageuses, coteaux, terrasses abandonnées, terrains en friche, garrigues, pinèdes claires, mais aussi le bord des chemins, les vignobles, les tas d’herbes sèches. Si la végétation est trop haute et l’ensoleillement au niveau du sol insuffisant, on n’a aucune chance de le rencontrer. Il vit en plaine, colline, moyenne montagne et montagne. On le rencontre jusqu’à 1270 mètres d’altitude dans les Abruzzes et 2300 mètres au Maroc.
Ecologie[modifier]
- Reproduction:
Peu de temps après leur sortie d’hibernation, les mâles s’affrontent en combats violents. L’accouplement a lieu en avril; le mâle saisit la femelle derrière la tête pour tenter de l’immobiliser. La mise bas (de 3 à 13 petits, parfois plus), qui se produit en août (viviparité), conduit certaines femelles en état de faiblesse à la mort. A la naissance, les jeunes mesurent 9 à 11 cm.
Nourriture[modifier]
Le seps strié se nourrit d’insectes, de myriapodes, de limaces, de vers et d’araignées.
Statut[modifier]
Espèce protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 et par arrêté du 22 juillet 1993 : Interdiction sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les oeufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.
Bibliographie[modifier]
- Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse- (2010), Collectif dirigé par Jean-Pierre Vacher., Ed Parthénope Biotope.
- Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F., Ed Lechevalier, Paris. (Epuisé)
- Les amphibiens et les reptiles dans leur milieu – (1991), Le Garff B., Ed Bordas.
- Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D., Ed Delachaux & Niestlé.
- Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Ed Delachaux & Niestlé. (Epuisé)
- Guide des reptiles de France – (1989), Fretey J., Ed Hatier, Paris.
- Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D., 2e édition. Ed Delachaux & Niestlé.
