Hermine : Différence entre versions
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Fréquemment confondue avec la belette à laquelle elle ressemble beaucoup, l’hermine est cependant de taille supérieure. Les individus vivant dans les régions aux hivers rigoureux deviennent entièrement blancs à cette saison, seule l’extrémité de la queue restant immuablement noire. Les autres ne muent que partiellement ou pas du tout. En été, la ligne de démarcation des couleurs entre le dos et le ventre est toujours nette et rectiligne, et les oreilles sont ourlées de blanc. | Fréquemment confondue avec la belette à laquelle elle ressemble beaucoup, l’hermine est cependant de taille supérieure. Les individus vivant dans les régions aux hivers rigoureux deviennent entièrement blancs à cette saison, seule l’extrémité de la queue restant immuablement noire. Les autres ne muent que partiellement ou pas du tout. En été, la ligne de démarcation des couleurs entre le dos et le ventre est toujours nette et rectiligne, et les oreilles sont ourlées de blanc. | ||
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Toute l’Europe sauf l’Islande et le sud méditerranéen : Grèce, sud de la péninsule Ibérique, Italie, Sardaigne et Corse n’abritent pas l’hermine. | Toute l’Europe sauf l’Islande et le sud méditerranéen : Grèce, sud de la péninsule Ibérique, Italie, Sardaigne et Corse n’abritent pas l’hermine. | ||
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L’hermine occupe des '''biotopes très variés''': prés, bocages, bois, taillis, régions marécageuses, parcs, jardins. Elle semble toutefois éviter les grandes forêts dont elle ne fréquente que les lisières. En montagne, elle peut se rencontrer jusqu’à 3000 mètres dans les éboulis. | L’hermine occupe des '''biotopes très variés''': prés, bocages, bois, taillis, régions marécageuses, parcs, jardins. Elle semble toutefois éviter les grandes forêts dont elle ne fréquente que les lisières. En montagne, elle peut se rencontrer jusqu’à 3000 mètres dans les éboulis. | ||
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*'''Gîte''' : Elle installe son nid d’herbe et de feuilles dans une cavité quelconque, sous un tas de pierres ou de bois, dans un arbre creux ou une meule de paille mais aussi dans les galeries de taupes ou de campagnols. En hiver, elle se rapproche parfois des habitations et émigre dans les écuries, les granges et les fenils. | *'''Gîte''' : Elle installe son nid d’herbe et de feuilles dans une cavité quelconque, sous un tas de pierres ou de bois, dans un arbre creux ou une meule de paille mais aussi dans les galeries de taupes ou de campagnols. En hiver, elle se rapproche parfois des habitations et émigre dans les écuries, les granges et les fenils. | ||
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*'''Reproduction''' : Les naissances se situent toujours en avril-mai, mais l’accouplement peut avoir lieu au début du printemps ou en été. Dans le second cas, il y a implantation différée. Il y a une seule portée par an de 3 à 10 petits qui sont allaités pendant 7 semaines et deviennent indépendants vers 3 ou 4 mois. | *'''Reproduction''' : Les naissances se situent toujours en avril-mai, mais l’accouplement peut avoir lieu au début du printemps ou en été. Dans le second cas, il y a implantation différée. Il y a une seule portée par an de 3 à 10 petits qui sont allaités pendant 7 semaines et deviennent indépendants vers 3 ou 4 mois. | ||
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L’hermine apprécie particulièrement les '''rongeurs''': les mulots, les campagnols, les souris et les rats. Elle s’attaque aussi aux reptiles et aux amphibiens ainsi qu’aux oiseaux et à leurs œufs. Elle consomme parfois des baies. | L’hermine apprécie particulièrement les '''rongeurs''': les mulots, les campagnols, les souris et les rats. Elle s’attaque aussi aux reptiles et aux amphibiens ainsi qu’aux oiseaux et à leurs œufs. Elle consomme parfois des baies. | ||
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*'''Guide des traces d'animaux, tous les indices de la vie animale''' - Bang D. & Dahlström P. (1996) - Edition Delachaux & Niestlé, Lausanne- Paris | *'''Guide des traces d'animaux, tous les indices de la vie animale''' - Bang D. & Dahlström P. (1996) - Edition Delachaux & Niestlé, Lausanne- Paris | ||
Version actuelle datée du 3 juillet 2013 à 16:13
Hermine Mustela erminea - photo © Violaine Gouilloux
Sommaire
Etymologie[modifier]
- Nom latin: Mustela erminea
- Nom anglais: Stoat
- Famille: Mustélidés
Description[modifier]
- Longueur totale : 22-32 cm
- Longueur queue : 8-12 cm
- Poids : 125-440 grammes
Hermine Mustela erminea - photo © LPO Haute-Savoie
Fréquemment confondue avec la belette à laquelle elle ressemble beaucoup, l’hermine est cependant de taille supérieure. Les individus vivant dans les régions aux hivers rigoureux deviennent entièrement blancs à cette saison, seule l’extrémité de la queue restant immuablement noire. Les autres ne muent que partiellement ou pas du tout. En été, la ligne de démarcation des couleurs entre le dos et le ventre est toujours nette et rectiligne, et les oreilles sont ourlées de blanc.
Hermine Mustela erminea - photo © LPO Haute-Savoie
Distribution[modifier]
Toute l’Europe sauf l’Islande et le sud méditerranéen : Grèce, sud de la péninsule Ibérique, Italie, Sardaigne et Corse n’abritent pas l’hermine.
Habitat[modifier]
L’hermine occupe des biotopes très variés: prés, bocages, bois, taillis, régions marécageuses, parcs, jardins. Elle semble toutefois éviter les grandes forêts dont elle ne fréquente que les lisières. En montagne, elle peut se rencontrer jusqu’à 3000 mètres dans les éboulis.
Biologie, reproduction[modifier]
- Gîte : Elle installe son nid d’herbe et de feuilles dans une cavité quelconque, sous un tas de pierres ou de bois, dans un arbre creux ou une meule de paille mais aussi dans les galeries de taupes ou de campagnols. En hiver, elle se rapproche parfois des habitations et émigre dans les écuries, les granges et les fenils.
- Comportements : Généralement active de jour comme de nuit, l’hermine est assez discrète malgré sa curiosité naturelle. Extrêmement vive et souple, c’est une excellente grimpeuse qui peut s’élever haut dans les arbres. Elle saute, court et nage avec agilité et, comme la belette, fait souvent le « chandelier ». effrayée, elle émet une odeur nauséabonde par l’intermédiaire de ses glandes anales. Elle vit seule ou en couple, parfois en clan familial.
- Reproduction : Les naissances se situent toujours en avril-mai, mais l’accouplement peut avoir lieu au début du printemps ou en été. Dans le second cas, il y a implantation différée. Il y a une seule portée par an de 3 à 10 petits qui sont allaités pendant 7 semaines et deviennent indépendants vers 3 ou 4 mois.
Hermine Mustela erminea pelage hivernal - photo © LPO Haute-Savoie
Nourriture[modifier]
L’hermine apprécie particulièrement les rongeurs: les mulots, les campagnols, les souris et les rats. Elle s’attaque aussi aux reptiles et aux amphibiens ainsi qu’aux oiseaux et à leurs œufs. Elle consomme parfois des baies.
Bibliographie[modifier]
- Guide des traces d'animaux, tous les indices de la vie animale - Bang D. & Dahlström P. (1996) - Edition Delachaux & Niestlé, Lausanne- Paris
- L'encyclopédie des traces d'animaux - Chazel P., Da Ros M. - Edition Delachaux & Niestlé, Lausanne - Paris
- Guide complet des mammifères d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Moutou F., Zima J., Haffner P., Aulagrier S. et Mitchell-Jones T. (2008) - Edition Delachaux & Niestlé- Paris.
- Guide complet des Mammifères de France et d'Europe, plus de 200 espèces terrestres et aquatiques - Macdonald D., Barrett P. (1995) - Edition Delachaux & Niestlé, Lausanne - Paris
- Mammifères - Dupérat M. (1990) - Edition Arthaud, Chamalière.
- Mammifères sauvages d'Europe – Hainard R. – Edition Delachaux et Niestlé.
