Triton marbré : Différence entre versions
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− | Triton marbré ''Triturus marmoratus'' (phase terrestre) - photo Delphine Bertrand | + | Triton marbré ''Triturus marmoratus'' (phase terrestre) - photo © Delphine Bertrand |
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− | Grand triton robuste, à tête large et aplatie, à membres massifs. Sa coloration est vert plus ou moins intense, marbrée de noir, avec une ligne vertébrale orange bien visible | + | *Grand triton robuste, à tête large et aplatie, à membres massifs. Sa coloration est vert plus ou moins intense, marbrée de noir, avec une ligne vertébrale orange bien visible ; le ventre est foncé et ponctué de blanc. Le mâle porte une crête pendant la période de reproduction. |
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− | + | *Le triton marbré se rencontre dans des paysages extrêmement variés : en plaine, parmi les collines, et en montagne où il atteint des altitudes comprises entre 1400 et 1600 mètres, mais sa préférence va aux basses altitudes. Il fréquente les '''eaux stagnantes peu profondes''' telles que mares, fossés, anciennes fontaines, retenues d’eau, puits ; on peut également le rencontrer dans les étangs dépourvus de végétation (gravières, carrières) et les rivières à courant lent. | |
− | Le triton marbré se rencontre dans des paysages extrêmement variés : en plaine, parmi les collines, et en montagne où il atteint des altitudes comprises entre 1400 et 1600 mètres, mais sa préférence va aux basses altitudes. Il fréquente les '''eaux stagnantes peu profondes''' telles que mares, fossés, anciennes fontaines, retenues d’eau, puits ; on peut également le rencontrer dans les étangs dépourvus de végétation (gravières, carrières) et les | ||
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====== Ecologie ====== | ====== Ecologie ====== | ||
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− | Lors de la phase aquatique, il se rend à l’eau, se montrant peu difficile quant au choix de l’endroit. Les mâles s’affrontent parfois en un simulacre de combat. L’accouplement est précédé d’une danse caractéristique au cours de laquelle le mâle exécute, avec sa partie caudale repliée, des mouvements ondulatoires rapides. La ponte peut s’échelonner sur plusieurs semaines, et les œufs déposés en paquets ou isolément sont de préférence émis parmi les plantes aquatiques. Les larves, à reflets verdâtres, mesurent 10 mm lors de l’éclosion qui a lieu 14 jours après la ponte. Elles atteignent en 3 mois 60 à 70 mm, puis se métamorphosent et quittent l’élément liquide | ||
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− | En phase terrestre, il consomme des insectes, des chenilles, des limaces, des lombrics, des araignées. En phase aquatique, il mange des larves d’insectes (moustiques, chironomes, phryganes, éphémères), des crustacés, des têtards de grenouilles (genres ''Rana'', ''Hyla''), mais aussi des larves de sa propre espèce. | ||
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− | <span style="color: rgb(255, 0, 0);">'''Espèce protégée'''</span> par la '''loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976''' : il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce. | ||
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====== Bibliographie ====== | ====== Bibliographie ====== | ||
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*'''Faune de France '''(reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé) | *'''Faune de France '''(reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé) | ||
*'''Le guide herpéto'''- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé. <br> | *'''Le guide herpéto'''- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé. <br> |
Version actuelle datée du 8 juillet 2014 à 16:02
Triton marbré Triturus marmoratus (phase terrestre) - photo © Delphine Bertrand
Sommaire
Etymologie[modifier]
- Nom latin: Triturus marmoratus
- Nom anglais: Marbeled Newt
- Famille: Salamandridés
Description[modifier]
- Longueur : 14-16 cm
- Grand triton robuste, à tête large et aplatie, à membres massifs. Sa coloration est vert plus ou moins intense, marbrée de noir, avec une ligne vertébrale orange bien visible ; le ventre est foncé et ponctué de blanc. Le mâle porte une crête pendant la période de reproduction.
Distribution[modifier]
- Sud-ouest de l’Europe : péninsule Ibérique, sud et centre-ouest de la France.
Habitat[modifier]
- Le triton marbré se rencontre dans des paysages extrêmement variés : en plaine, parmi les collines, et en montagne où il atteint des altitudes comprises entre 1400 et 1600 mètres, mais sa préférence va aux basses altitudes. Il fréquente les eaux stagnantes peu profondes telles que mares, fossés, anciennes fontaines, retenues d’eau, puits ; on peut également le rencontrer dans les étangs dépourvus de végétation (gravières, carrières) et les rivières à courant lent.
Ecologie[modifier]
- Reproduction: Lors de la phase aquatique, il se rend à l’eau, se montrant peu difficile quant au choix de l’endroit. Les mâles s’affrontent parfois en un simulacre de combat. L’accouplement est précédé d’une danse caractéristique au cours de laquelle le mâle exécute, avec sa partie caudale repliée, des mouvements ondulatoires rapides. La ponte peut s’échelonner sur plusieurs semaines, et les œufs déposés en paquets ou isolément sont de préférence émis parmi les plantes aquatiques. Les larves, à reflets verdâtres, mesurent 10 mm lors de l’éclosion qui a lieu 14 jours après la ponte. Elles atteignent en 3 mois 60 à 70 mm, puis se métamorphosent et quittent l’élément liquide ; leur coloration est celle des adultes.
Nourriture[modifier]
- En phase terrestre, il consomme des insectes, des chenilles, des limaces, des lombrics, des araignées. En phase aquatique, il mange des larves d’insectes (moustiques, chironomes, phryganes, éphémères), des crustacés, des têtards de grenouilles (genres Rana, Hyla), mais aussi des larves de sa propre espèce.
Statut[modifier]
- Espèce protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 : il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.
Bibliographie[modifier]
- Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé)
- Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé.
- Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (+ CD audio) – (2003), Duguet R. & Melki F. (direction scientifique), collectif de l’ACEMAV. Collection Parthénope. Eds Biotope, Mèze.
- Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Eds Delachaux & Niestlé. (épuisé)
- Traité de zoologie Tome XIV, Amphibiens : anatomie, systématique, biologie – (1997) volumes 1a et 1b, Grassé P-P. & Delsol M. Masson (Dunod éditeur).
- Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D. 2e edition. Eds Delachaux & Niestlé.
- Identifier les œufs et les larves des amphibiens de France – (2004), collection Techniques et Pratiques. Miaud C. & Muratet J. Eds de l’INRA.
- Guide des amphibiens d’Europe, biologie, identification, répartition (+CD audio)- (2003), Nöllert A. & C. Eds Delachaux & Niestlé.