Lichens : Différence entre versions
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<u>Source</u>: Ramade F. -Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement - Ediscience (1993) | <u>Source</u>: Ramade F. -Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement - Ediscience (1993) |
Version actuelle datée du 17 mars 2015 à 09:01
Photos lichens © Nicolas Macaire LPO
Définition[modifier]
Les lichens sont des organismes primitifs résultant de la symbiose d'un champignon constituant le thalle de l'individu, avec une espèce d'algue dénommée Gonidie, qui est soit une cyanophicée (lichens gélatineux), soit une algue verte (chlorophycée) pour les autres types lichénaux.
Différents types de lichens[modifier]
On distingue des lichens crustacés, au thalle aplati, des lichens foliacés, au thalle ayant l'aspect de feuilles, ces deux groupes comptant des espèces rupicoles ou corticoles, et des lichens fruticuleux, épiphytes, en touffes pendant aux troncs ou aux branches. D'autres espèces se présentent sous forme de touffes d'aspect dressé (podetion), telles les Cladonia qui croissent au sol. Plus de 20 000 espèces de lichens ont été déjà décrites.
Développement - substrat[modifier]
Capables de se développer sur des substrats stériles grâce à une écophysiologie particulière qui ne les fait dépendre que des substances minérales nutritives présentes dans l'air et les précipitations, les lichens sont souvent des espèces pionnières des successions écologiques dans les biotopes terrestres. Ils constituent aussi, du fait de cette écophysiologie particulière, d'excellents bio-indicateurs de pollution atmosphérique.
Source: Ramade F. -Dictionnaire encyclopédique de l'écologie et des sciences de l'environnement - Ediscience (1993)