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Grenouille taureau ''Rana catesbeiana''  
 
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*'''Nom latin''': ''Rana catesbeiana''  
 
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*'''Têtard''': vert variable avec la face ventrale claire et le dos ponctué de points noirs également présents sur la queue.
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Grande taille. Sa couleur varie du vert olive au brun avec parfois des taches plus foncées, sauf la face ventrale qui est de couleur crème plus ou moins tachetée de gris. Il n'existe pas de ligne claire au milieu du dos, contrairement à la grenouille verte par exemple. Chez le mâle la gorge est jaune alors qu'elle est crème comme le ventre chez la femelle. Têtard : vert variable avec la face ventrale claire et le dos ponctué de points noirs également présents sur la queue.  
 
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*La grenouille taureau est un amphibien introduit ('''espèce allochtone'''), provenant des Etats-Unis (Floride), présent en Aquitaine surtout dans les départements de la Gironde, de la Dordogne, des Landes, du Lot et Garonne, mais aussi dans le Loir-et-Cher et en Savoie. Il s'agit d'une '''espèce invasive'''.
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La grenouille taureau est un amphibien introduit ('''espèce allochtone'''), provenant des Etats-Unis (Floride), présent en Aquitaine surtout dans les départements de la Gironde, de la Dordogne, des Landes, du Lot et Garonne, mais aussi dans le Loir-et-Cher et en Savoie. Il s'agit d'une '''espèce invasive'''.  
 
  
 
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Etangs, mares, bassins, cours d'eau.  
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*Vit jusqu’à l’âge de neuf ans environ hiberne d’octobre à mars. La grenouille taureau se nourrit à 50% d’autres amphibiens et de tout ce qui passe à sa portée : crustacés, insectes, ou même des oisillons. Cet animal produit donc des '''déséquilibres biologiques''' dans les cours d’eau et les étangs qu’il envahit.
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Vit jusqu’à l’âge de neuf ans environ hiberne d’octobre à mars. La grenouille taureau se nourrit à 50 % d’autres amphibiens et de tout ce qui passe à sa portée : crustacés, insectes, ou même des oisillons. Cet animal produit donc des '''déséquilibres biologiques''' dans les cours d’eau et les étangs qu’il envahit.  
 
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*'''Très vorace''': se nourrit d'autres amphibiens autochtones, crustacés, insectes, oisillons...
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*Introduite par l’homme volontairement dans de nombreux pays, que ce soit pour l’élevage, l’utilisation en tant qu’animal de compagnie ou encore comme agent de contrôle des insectes ravageurs. Des introductions involontaires ont également eu lieu via le marché des animaux de compagnie (œufs collés aux plantes destinées à l'aquariophilie par exemple ou têtards directement).
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Introduite par l’homme volontairement dans de nombreux pays, que ce soit pour l’élevage, l’utilisation en tant qu’animal de compagnie ou encore comme agent de contrôle des insectes ravageurs. Des introductions involontaires ont également eu lieu via le marché des animaux de compagnie (œufs collés aux plantes destinées à l'aquariophilie par exemple ou têtards directement).  
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*L'espèce est ainsi apparue en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas ou encore Royaume-Uni. Elle a été également introduite en Chine et au Japon ainsi que dans de nombreuses îles du Pacifique, dans les Grandes Antilles et dans certains pays d'Amérique du Sud : Brésil, Colombie, Cuba.  
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*En France, au XIXe siècle, divers essais d'introduction ont vraisemblablement échoué. Cependant, au moins une introduction a réussi '''en 1968 en Gironde''': un particulier propriétaire d’un château a rapporté d'Amérique du Nord une dizaine d'individus pour agrémenter l’étang de son parc. Quelques uns de ces individus se sont ensuite déplacés et ont colonisé les points d'eau adjacents. La taille de la population a considérablement augmenté et l'espèce s'est étendue sur de nombreux sites en Aquitaine.
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L'espèce est ainsi apparue en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas ou encore Royaume-Uni. Elle a été également introduite en Chine et au Japon ainsi que dans de nombreuses îles du Pacifique, dans les Grandes Antilles et dans certains pays d'Amérique du Sud : Brésil, Colombie, Cuba.  
 
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En France, au XIXe siècle, divers essais d'introduction ont vraisemblablement échoué. Cependant, au moins une introduction a réussi '''en 1968 en Gironde''': un particulier propriétaire d’un château a rapporté d'Amérique du Nord une dizaine d'individus pour agrémenter l’étang de son parc. Quelques uns de ces individus se sont ensuite déplacés et ont colonisé les points d'eau adjacents. La taille de la population a considérablement augmenté et l'espèce s'est étendue sur de nombreux sites en Aquitaine.  
 
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'''NON PROTEGEE''' - '''ESPECE ALLOCHTONE INVASIVE'''. Un '''programme d’éradication''' a été mis en place '''en Aquitaine'''. Les prises se font par piégeage avec des grosses nasses, pour les stades têtard ou juvénile, et par tir de nuit à la carabine sur les animaux adultes, au moment où elles sont le plus actives et le plus faciles à repérer.  
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*'''NON PROTEGEE''' - '''ESPECE ALLOCHTONE INVASIVE'''. Un '''programme d’éradication''' a été mis en place '''en Aquitaine'''. Les prises se font par piégeage avec des grosses nasses, pour les stades têtard ou juvénile, et par tir de nuit à la carabine sur les animaux adultes, au moment où elles sont le plus actives et le plus faciles à repérer.
  
 
====== Bibliographie  ======
 
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Version actuelle datée du 7 juillet 2014 à 15:58


North-American-bullfrog.jpg

Grenouille taureau Rana catesbeiana

Etymologie[modifier]
  • Nom latin: Rana catesbeiana
  • Nom anglais : North American Bullfrog
  • Famille : Ranidés
Description[modifier]
  • Longueur :
    • adultes : 15 à 20 cm
    • têtards : 14 à 17 cm à la métamorphose.
  • Poids : 500 à 700 grammes
  • Grande taille. Sa couleur varie du vert olive au brun avec parfois des taches plus foncées, sauf la face ventrale qui est de couleur crème plus ou moins tachetée de gris. Il n'existe pas de ligne claire au milieu du dos, contrairement à la Grenouille verte Rana esculenta par exemple. Chez le mâle la gorge est jaune alors qu'elle est crème comme le ventre chez la femelle.
  • Têtard: vert variable avec la face ventrale claire et le dos ponctué de points noirs également présents sur la queue.
Distribution[modifier]
  • La grenouille taureau est un amphibien introduit (espèce allochtone), provenant des Etats-Unis (Floride), présent en Aquitaine surtout dans les départements de la Gironde, de la Dordogne, des Landes, du Lot et Garonne, mais aussi dans le Loir-et-Cher et en Savoie. Il s'agit d'une espèce invasive.
Habitat[modifier]
  • Etangs, mares, bassins, cours d'eau.
Ecologie[modifier]
  • Vit jusqu’à l’âge de neuf ans environ hiberne d’octobre à mars. La grenouille taureau se nourrit à 50% d’autres amphibiens et de tout ce qui passe à sa portée : crustacés, insectes, ou même des oisillons. Cet animal produit donc des déséquilibres biologiques dans les cours d’eau et les étangs qu’il envahit.
Nourriture[modifier]
  • Très vorace: se nourrit d'autres amphibiens autochtones, crustacés, insectes, oisillons...
Introduction en Europe[modifier]
  • Introduite par l’homme volontairement dans de nombreux pays, que ce soit pour l’élevage, l’utilisation en tant qu’animal de compagnie ou encore comme agent de contrôle des insectes ravageurs. Des introductions involontaires ont également eu lieu via le marché des animaux de compagnie (œufs collés aux plantes destinées à l'aquariophilie par exemple ou têtards directement).
  • L'espèce est ainsi apparue en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas ou encore Royaume-Uni. Elle a été également introduite en Chine et au Japon ainsi que dans de nombreuses îles du Pacifique, dans les Grandes Antilles et dans certains pays d'Amérique du Sud : Brésil, Colombie, Cuba.
  • En France, au XIXe siècle, divers essais d'introduction ont vraisemblablement échoué. Cependant, au moins une introduction a réussi en 1968 en Gironde: un particulier propriétaire d’un château a rapporté d'Amérique du Nord une dizaine d'individus pour agrémenter l’étang de son parc. Quelques uns de ces individus se sont ensuite déplacés et ont colonisé les points d'eau adjacents. La taille de la population a considérablement augmenté et l'espèce s'est étendue sur de nombreux sites en Aquitaine.
Statut[modifier]
  • NON PROTEGEE - ESPECE ALLOCHTONE INVASIVE. Un programme d’éradication a été mis en place en Aquitaine. Les prises se font par piégeage avec des grosses nasses, pour les stades têtard ou juvénile, et par tir de nuit à la carabine sur les animaux adultes, au moment où elles sont le plus actives et le plus faciles à repérer.
Bibliographie[modifier]
  • Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé)
  • Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (+ CD audio) – (2003), Duguet R. & Melki F. (direction scientifique), collectif de l’ACEMAV. Collection Parthénope. Eds Biotope, Mèze.
  • Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Eds Delachaux & Niestlé. (épuisé)
  • Traité de zoologie Tome XIV, Amphibiens : anatomie, systématique, biologie – (1997) volumes 1a et 1b, Grassé P-P. & Delsol M. Masson (Dunod éditeur).
  • Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D. 2e edition. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Identifier les œufs et les larves des amphibiens de France – (2004), collection Techniques et Pratiques. Miaud C. & Muratet J. Eds de l’INRA.
  • Guide des amphibiens d’Europe, biologie, identification, répartition (+CD audio)- (2003), Nöllert A. & C. Eds Delachaux & Niestlé.
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