Pélobate cultripède : Différence entre versions

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Pélobate cultripède ''Pelobates cultripes - ''photo Jean-Marc Thirion
  
 
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*crapaud de taille moyenne. Se distingue par la présence d'un '''tubercule métatarsien noir sur les pattes postérieures''', appelés couteaux, lui permettant de s'enfouir dans le sol. Couleur jaune-verdâtre, taché de brun. Ventre de couleur crème. Pupille verticale et iris à aspect doré. Le chant du mâle est proche du gloussement de la poule.
  
 
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*'''Espèce endémique du sud-ouest de l'Europe'''&nbsp;: elle se rencontre à environ 1770 mètres d'altitude, en Espagne, Portugal et en France dans les régions bordant la Méditerranée et dans l'ouest.  
*Les populations de la façades atlantique sont reliques : En Vendée et en Charente-Maritime, ce pélobate est inféodé aux milieux dunaires où il trouve un sol assez mou pour s'enfouir en été et des dépressions humides pour pondre au printemps.
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*Les populations de la façades atlantique sont reliques&nbsp;: En Vendée et en Charente-Maritime, ce pélobate est inféodé aux milieux dunaires où il trouve un sol assez mou pour s'enfouir en été et des dépressions humides pour pondre au printemps.
  
 
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*'''Période de reproduction'''&nbsp;: fin février à début mai. Ne se reproduit qu'une seule fois/an. Les têtards issus de ces pontes passent l'hiver dans l'eau et ne se métamorphosent qu'en fin de printemps, atteignant des tailles respectables.  
*'''Conditions méditerranéennes''' : peut se reproduire dès que les pluies d'automne remettent les mares temporaires en eau de septembre à novembre.
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*'''Conditions méditerranéennes'''&nbsp;: peut se reproduire dès que les pluies d'automne remettent les mares temporaires en eau de septembre à novembre.
  
 
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*Sur la façade Atlantique, '''les dunes littorales sont gravement menacées''' par l'urbanisation et l'artificialisation. '''Les populations du Pélobate cultripède ne présentent pas un bon état de conservation et leur survie n'est pas assurée sur le long terme'''.
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Version du 13 mars 2014 à 16:29


Pelobate cultripede jean marc thirion BR.jpg

Pélobate cultripède Pelobates cultripes - photo Jean-Marc Thirion

Etymologie
  • Nom latin: Pelobates cultripes
  • Autre nom: Pélobate à couteaux; Crapaud à couteaux.
  • Famille: Pelobatidés
Description
  • Longueur : 7-9 cm
  • crapaud de taille moyenne. Se distingue par la présence d'un tubercule métatarsien noir sur les pattes postérieures, appelés couteaux, lui permettant de s'enfouir dans le sol. Couleur jaune-verdâtre, taché de brun. Ventre de couleur crème. Pupille verticale et iris à aspect doré. Le chant du mâle est proche du gloussement de la poule.
Distribution
  • Espèce endémique du sud-ouest de l'Europe : elle se rencontre à environ 1770 mètres d'altitude, en Espagne, Portugal et en France dans les régions bordant la Méditerranée et dans l'ouest.
  • Les populations de la façades atlantique sont reliques : En Vendée et en Charente-Maritime, ce pélobate est inféodé aux milieux dunaires où il trouve un sol assez mou pour s'enfouir en été et des dépressions humides pour pondre au printemps.
Habitat
  • Sols meubles ou sableux (milieux dunaires), avec un peu de végétation.
Ecologie
  • Période de reproduction : fin février à début mai. Ne se reproduit qu'une seule fois/an. Les têtards issus de ces pontes passent l'hiver dans l'eau et ne se métamorphosent qu'en fin de printemps, atteignant des tailles respectables.
  • Conditions méditerranéennes : peut se reproduire dès que les pluies d'automne remettent les mares temporaires en eau de septembre à novembre.
Nourriture

Invertébrés.

Menaces
  • Sur la façade Atlantique, les dunes littorales sont gravement menacées par l'urbanisation et l'artificialisation. Les populations du Pélobate cultripède ne présentent pas un bon état de conservation et leur survie n'est pas assurée sur le long terme.
Statut

Espèce protégée par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976 : il est interdit sur tout le territoire national et en tout temps de détruire ou d'enlever les œufs ou les nids, de détruire, de mutiler, de capturer ou d'enlever, de naturaliser et, qu'ils soient vivants ou morts, de transporter, de colporter, d'utiliser et de commercialiser cette espèce.

Bibliographie
  • Faune de France (reptiles et amphibiens)- (1946), Angel F. Eds Lechevalier, Paris. (épuisé)
  • Le guide herpéto- (2004), Arnold N. & Ovenden D. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (+ CD audio) – (2003), Duguet R. & Melki F. (direction scientifique), collectif de l’ACEMAV. Collection Parthénope. Eds Biotope, Mèze.
  • Amphibiens et reptiles – (1963), Dotrens E., Eds Delachaux & Niestlé. (épuisé)
  • Traité de zoologie Tome XIV, Amphibiens : anatomie, systématique, biologie – (1997) volumes 1a et 1b, Grassé P-P. & Delsol M. Masson (Dunod éditeur).
  • Guide des amphibiens et reptiles d’Europe – (2002), Matz G. & Weber D. 2e edition. Eds Delachaux & Niestlé.
  • Identifier les œufs et les larves des amphibiens de France – (2004), collection Techniques et Pratiques. Miaud C. & Muratet J. Eds de l’INRA.
  • Guide des amphibiens d’Europe, biologie, identification, répartition (+CD audio)- (2003), Nöllert A. & C. Eds Delachaux & Niestlé.