Pic épeiche : Différence entre versions

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PIC EPEICHE9770 BR.jpg

Pic épeiche Dendrocopos major - photo Fabrice Crozet

Etymologie
  • Nom latin: Dendrocopos major
  • Nom anglais: Great Spotted Woodpecker
  • Famille: Picidés
Description
  • Longueur: 23-26 cm.

Le pic épeiche se reconnaît facilement à son plumage noir et blanc et les sous-caudales rouges (plumes situées sous la queue). Mâles, femelles et juvéniles sont facilement identifiables : les deux adultes ont une calotte noire. Seul le mâle possède une tâche rouge sur la nuque. Les juvéniles ont le dessus de la tête entièrement rouge. Attention de ne pas les confondre avec le pic mar Dendrocopos medius adulte ! Cri de contact bref et puissant « Kik ! ». Tambourinage bref au printemps (0,4 – 0,8 secondes).

Jeunepicepeiche.jpg

Pic épeiche Dendrocopos major juvénile - photo J. Gouin

Distribution

Un des pics bigarrés le plus commun de France avec une population estimée entre 400 000 et 1 600 000 couples nicheurs (LPO-BirdLife, 2002).

Habitat

Habite les forêts de feuillus, sapins, pins, parcs et grands jardins.

Ecologie
  • Reproduction:

La saison de nidification débute assez tôt, dès le mois de mars. Les mâles tambourinent pour délimiter leurs territoires et les couples se reforment. Généralement, un nouveau trou est établi chaque année bien qu’ils puissent réutiliser une cavité déjà existante. L’élaboration de la loge dure de 2 à 4 semaines. Le pic épeiche préfère réutiliser un trou de l’année dernière et adopte quelquefois un nichoir, ce que font rarement les autres espèces.

Les œufs sont pondus en avril – mai et les pontes comptent de 5 à 6 œufs. Les deux adultes couvent les œufs, bien que ce soit le mâle qui en ait la charge unique la nuit. Onze jours plus tard , les œufs éclosent et les deux parents commencent à nourrir les jeunes. Les jeunes pics épeiche reçoivent un régime de chenilles et de larves rapportées dans le bec des parents. Les jeunes quittent le nid environ trois semaines après l’éclosion. Les parents divisent souvent la nichée et prennent chacun à leur charge unique une partie des jeunes. Les jeunes alors volant restent encore quelques jours avec le parent choisi avant de devenir indépendant.

Nourriture

Principalement, les insectes se trouvant sur et sous les écorces des arbres (insectes xylophages), avec une préférence pour les arbres fruitiers. En hiver, par temps froid, il peut venir prélever des graines de tournesol aux mangeoires ou même de la graisse. Image:Pic_epeiche_Renee_ComsaBR.JPG

Pic épeiche Dendrocopos major mâle - photo Renée Comsa

Statut

Le pic épeiche est intégralement protégé par la loi française du 10 juillet 1976 et inscrits sur la Directive européenne oiseaux 79/409/CE. Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les œufs et les juvéniles.

Gestion des bois et bosquets favorable pour les pics
  • Conserver les arbres morts ou mourrant sur pied, les branches mortes sur les arbres en vie, et les vieilles souches pourrissantes.
  • Si possible, laisser les arbres pourrir sur place à l’endroit où ils tombent naturellement. Cela vous demandera moins d’effort, sera plus économique et surtout bénéfique pour la nature ! Dans les futaies et les bois mixtes, le nombre d’arbres morts nécessaires dépends de l’âge et de la densité des sujets. Ainsi, 4 à 6 arbres par hectares seront nécessaire pour un boisement de 80 ans comportant 250 arbres/ha. Seulement 2 à 3 arbres/ha seront nécessaire dans un bois comportant des arbres âgés de 150 ans ayant une densité de 70 sujets/ha.
  • S’il y a un manque d’arbres morts dans le massif boisé, vous pouvez rapporter des rondins, éventuellement des troncs, pour constituer des tas de bois. Même les petits tas seront utiles : 4 tas/ha de 2 m3 chacun seraient l’idéal.
  • Eviter les coupes sanitaires ! Bien qu’elles donnent une belle apparence d’entretien, elles ne sont pas essentielles et éliminent la principale source de nourriture des pics.
  • Dans les zones exploitées ne permettant pas aux arbres d’arriver à maturité, préserver certains gros arbres (2-3 par ha), notamment les chênes, hêtres et bouleaux plus particulièrement riche en insectes xylophages une fois mort.
Bibliographie passereaux
  • Alström P., Colston P. & Lewington I. (1992) -Guide des oiseaux accidentels et rares en Europe- Edition Delachaux et Niestlé.
  • Byers C., Olsson U. & Curson J. (1995) -Buntings and sparrows- Edition Pica press.
  • Beaman M. & Madge F. (1998)-Guide encyclopédique des oiseaux du Paléarctique occidental- Edition Nathan.
  • Clement P., Harris A. & Davis J. (1993)-Finches and Sparrows- Edition Helm.
  • Cramp S., Simmons K.E.L. & Perrins C.M. (éd) (1977-1994)-The Birds of the Western Palearctic (9 vol)- Edition Oxford University Press.
  • Delin H. & Svensson L. (1992)-Guide photographique des oiseaux d'Europe- Edition Bordas
  • Géroudet P. (1998)-Les Passereaux d'Europe- Edition Delachaux et Niestlé.
  • Harrap S. & Quinn D. (1996)-Tits, Nuthatches & Treecreepers- Edition Helm.
  • Jonsson L.(1994)-Les oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-orient-Edition Nathan.
  • Lefranc N.(1993)-Les pies-grièches d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient-Edition Delachaux et Niestlé.
  • Madge S. & Burn H.(1991)-Crows and Jays-Edition Helm.
  • Peterson R., Mountfort G., Hollom P. (1994)-Guide des oiseaux de France et d'Europe-Edition Delachaux et Niestlé.
  • Svensson L.(1992)-Identification Guide to European Passerines-4e édition- Edition Stockholm.
  • Svensson L., Mullarney K., Zetterström D. & Grant P.J. (2012)-Le guide ornitho-Edition Delachaux et Niestlé.