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Version du 4 juin 2012 à 08:16
Ce vendredi 20 mai 2011, le colis tant attendu est arrivé ! Alors, au programme de l'après-midi, il y aura pose du nichoir à mésanges et lecture des 3 petits guides... Désormais, je ferais plus que remplir une mangeoire et un abreuvoir ;-)
C'est une balade organisée par la LPO dans mon village qui m'a enfin fait franchir le pas :-))
Après avoir lu les guides d’accueil et fouillé de fond en comble le wiki-refuge, je constate que j’ai encore beaucoup d’améliorations à faire concernant la flore indigène et l’accueil de la faune de petite taille...
Voici donc un premier état des lieux de mon refuge LPO :
Il se situe en Champagne-Ardenne, dans un village boisé, traversé par une rivière et dont le parc communal est déjà un refuge LPO. Nous sommes entourés de vieux arbres indigènes, un petit rû passe tout près à l'abri d'un reste de bois et je sais qu’un voisin a créé un petit étang. Tout proche, il y a aussi de vieux bâtiments aux fenêtres cassés qui servent sûrement d’abris mais que la commune veut détruire.
J’ai nommé mon refuge « Les muscaris » car c’est le nom donné à mon pavillon par le constructeur. A notre arrivée, il y a environ 5 ans, nos 500m² de terrain étaient plutôt désertiques sauf du côté du fossé rempli de ronces. Depuis, il est un peu aménagé :
J’ai planté un poirier, un prunier, un mirabellier, un cerisier, un caseillier, des groseilliers ainsi que du thym qui servent déjà bien de nourriture.
Près du fossé, j’ai planté des arbustes et je sais aujourd’hui que j’aurais dû faire des choix plus judicieux pour la faune, les cotoneasters sauvent un peu l’honneur ;-) Ce fossé est souvent à sec mais récemment j’y ai vu une grenouille rousse alors j’ai été chiper à mon mari un vieux bac pour en faire une mini mare permanente dans ce fossé. Des iris des marais et autres fleurs sauvages y vivent mais je lutte manuellement contre les liserons qui veulent envahir les arbustes et les ronces qui griffent trop les jambes. J’ai posé 2 grillages à mailles fines du côté vertical du fossé pour que d’éventuels mammifères puissent s’en sortir quand il est plus ou moins rempli d’eau.
J’ai aussi créé 2 plates-bandes pour y semer des fleurs destinées aux papillons et abeilles mais avec la sécheresse suivie des orages et le noyer du voisin, je ne vois pas grand chose sortir de terre.
Notre pelouse est plutôt naturelle et désormais, nous la tondrons toujours à une hauteur supérieure à 8 cm. Il y a un morceau de tronc coupé qui se désagrège lentement mais sûrement :
Des pierres que je laisse peu à peu se recouvrir de mousses avec quelques herbes naturelles :
J’ai un tas de compost à ciel ouvert mais avec toiture en hauteur (l’hiver, merles et mésanges s’y nourrissent volontiers). Je laisse un accès libre au sol au cas où des hérissons viendraient...
La maison possède un petit balcon, exposé à l’est, sous lequel j’ai planté une lavande, une clématite et un chèvrefeuille. J’attends avec impatience que la grille soit escaladée par ces lianes…
Comme aménagements supplémentaires, j’ai commencé par poser le nichoir LPO :
Puis à partir de stérilisateurs à bocaux, nous avons créé un abreuvoir sur pied que pour l’instant, personne ne fréquente :
Nos autres projets :
- l’hiver, depuis quelques années, je donne des graines pour oiseaux du ciel ainsi que nos trognons de pommes mais nous allons créer, toujours à partir de récupération, une mangeoire multi-fonctions, une mangeoire silo et une mangeoire au sol afin d’aider plus d’oiseaux .
- au balcon, je verrais bien un abri pour insectes, un pour coccinelles, un pour hyménoptères, un pour papillon. Et pourquoi pas, une mangeoire et un abreuvoir suspendus…
- idem pour les plates-bandes avec des abris pour perce-oreilles et pour bourdons
- le pignon nord de la maison pourrait servir de support à un lierre (le pignon sud donne malheureusement chez le voisin)
- le treillis de la vigne pourrait aussi accueillir un mûrier pour attirer les fauvettes
- je pourrais planter un houx et probablement un noisetier pourpre pour les écureuils de passage
- les fruitiers pourraient recevoir d’autres nichoirs avec différents diamètres de trous d’envol.
Voilà pour ce premier tour d'horizon... Vos remarques et vos conseils seront les bienvenus :-)
Un an après :
Je vois couramment des mésanges bleues, même qu'une nichée aura occupé le nichoir du coffret d'accueil :)) , des mésanges charbonnières, des pinsons des arbres, un ou deux rouge-gorges, des merles, et par moments, des pies bavardes.
Plus rarement, un geai des chênes, des mésanges à longues queues, des mésanges nonettes, un accenteur mouchet, un chardonneret et un rouge-queue noir.
En papillons, je reconnais l'aurore, le robert du diable, les piérides, le xygène. Mais y'en a d'autres.
Au fossé, nous avons eu une grenouille rousse mais aussi une très jeune couleuvre à collier.
Un hérisson avait fondé une famille chez le voisin et venait chercher pitance chez moi mais la mère a fini par disparaître et les petits sont morts.
Cet été, je m'occupe du balcon et des abris pour perce-oreille et bourdon.