Ibis sacré : Différence entre versions

De test
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 28 : Ligne 28 :
 
*'''Historique de présence''' : En France, la population férale d'ibis sacrés s'est échappée de captivité du Zoo de Branféré en Loire-Atlantique (44). Les oiseaux se sont peu à peu acclimaté, au point qu'il existe désormais une population sauvage en pleine expansion. On ne connaît pas encore l'ensemble des impacts qu'engendre cette espèce sur les oiseaux autochtones, mais des cas de prédation, de concurrence alimentaire et aussi de site de reproduction (héronnières) sont déjà constatés. Des couples nichent au Lac de Garnd Lieu en Loire-Atlantique (44).
 
*'''Historique de présence''' : En France, la population férale d'ibis sacrés s'est échappée de captivité du Zoo de Branféré en Loire-Atlantique (44). Les oiseaux se sont peu à peu acclimaté, au point qu'il existe désormais une population sauvage en pleine expansion. On ne connaît pas encore l'ensemble des impacts qu'engendre cette espèce sur les oiseaux autochtones, mais des cas de prédation, de concurrence alimentaire et aussi de site de reproduction (héronnières) sont déjà constatés. Des couples nichent au Lac de Garnd Lieu en Loire-Atlantique (44).
  
Cet oiseau niche à l’état sauvage depuis 1991 en Loire-Atlantique. Ses effectifs augmentent sensiblement dans les départements Centre-Atlantique et les observations se multiplient dans tout l’ouest du pays, mais également depuis peu en Méditerranée ou localement dans l’intérieur des terres. En 2006, c’est plus d’un millier de couples qui ont été dénombré dans l’ouest de la France et la population totale est actuellement estimée à environ  
+
Cet oiseau niche à l’état sauvage depuis 1991 en Loire-Atlantique. Ses effectifs augmentent sensiblement dans les départements Centre-Atlantique et les observations se multiplient dans tout l’ouest du pays, mais également depuis peu en Méditerranée ou localement dans l’intérieur des terres. En 2006, c’est plus d’un millier de couples qui ont été dénombré dans l’ouest de la France et la population totale est actuellement estimée à environ 5 000 individus. La population de cette espèce se développe donc de façon exponentielle.  
5 000 individus. La population de cette espèce se développe donc de façon exponentielle.
 
  
Comme toute espèce exotique introduite par l’homme, cette espèce est à surveiller de très près car l’ibis sacré peut poser des problèmes de compétition et de prédation envers d’autres espèces, dans la mesure où il n’aurait pas lui-même de compétiteur ou de prédateur efficace au sein de la faune locale. A titre d’exemple, des individus ont été vus pillant des œufs d’espèces à forte valeur patrimoniale comme les sternes (à Noirmoutier) et les guifettes (en Brière), ou capturant ailleurs de jeunes hérons gardeboeufs (en Méditerranée) au nid. La lutte contre les espèces invasives est d’ailleurs une priorité et le coût de celle-ci est une charge très lourde pour les fonds publics (ragondin, jussie, baccharis…). N’oublions pas qu’à l’échelle planétaire l’introduction d’espèce est la seconde raison de perte de la biodiversité après la destruction des habitats naturels.
+
Comme toute espèce exotique introduite par l’homme, cette espèce est à surveiller de très près car l’ibis sacré peut poser des problèmes de compétition et de prédation envers d’autres espèces, dans la mesure où il n’aurait pas lui-même de compétiteur ou de prédateur efficace au sein de la faune locale. A titre d’exemple, des individus ont été vus pillant des œufs d’espèces à forte valeur patrimoniale comme les sternes (à Noirmoutier) et les guifettes (en Brière), ou capturant ailleurs de jeunes hérons gardeboeufs (en Méditerranée) au nid. La lutte contre les espèces invasives est d’ailleurs une priorité et le coût de celle-ci est une charge très lourde pour les fonds publics (ragondin, jussie, baccharis…). N’oublions pas qu’à l’échelle planétaire l’introduction d’espèce est la seconde raison de perte de la biodiversité après la destruction des habitats naturels.  
  
 +
<br>
  
 
====== Nourriture  ======
 
====== Nourriture  ======

Version du 6 janvier 2011 à 14:52



Etymologie
  • Nom latin : Treskiornis aethiopicus
  • Nom anglais : Sacred Ibis
Description
  • Longueur : 65 à 75 cm
  • Envergure : 112 à 124 cm
  • Poids : 1,5 kg

Oiseau essentiellement blanc, avec tête et bec recourbé noirs. Longues plumes noires sur le dos. Pattes noires

Répartition

Les populations Européennes d'Ibis sacrés proviennent d'oiseaux échappés de captivité. Ces oiseaux sont originaire d'Afrique tropicale, et aussi du delta du Nil en Egypte.

Habitat

Marais et zones humides

Biologie, reproduction
  • Historique de présence : En France, la population férale d'ibis sacrés s'est échappée de captivité du Zoo de Branféré en Loire-Atlantique (44). Les oiseaux se sont peu à peu acclimaté, au point qu'il existe désormais une population sauvage en pleine expansion. On ne connaît pas encore l'ensemble des impacts qu'engendre cette espèce sur les oiseaux autochtones, mais des cas de prédation, de concurrence alimentaire et aussi de site de reproduction (héronnières) sont déjà constatés. Des couples nichent au Lac de Garnd Lieu en Loire-Atlantique (44).

Cet oiseau niche à l’état sauvage depuis 1991 en Loire-Atlantique. Ses effectifs augmentent sensiblement dans les départements Centre-Atlantique et les observations se multiplient dans tout l’ouest du pays, mais également depuis peu en Méditerranée ou localement dans l’intérieur des terres. En 2006, c’est plus d’un millier de couples qui ont été dénombré dans l’ouest de la France et la population totale est actuellement estimée à environ 5 000 individus. La population de cette espèce se développe donc de façon exponentielle.

Comme toute espèce exotique introduite par l’homme, cette espèce est à surveiller de très près car l’ibis sacré peut poser des problèmes de compétition et de prédation envers d’autres espèces, dans la mesure où il n’aurait pas lui-même de compétiteur ou de prédateur efficace au sein de la faune locale. A titre d’exemple, des individus ont été vus pillant des œufs d’espèces à forte valeur patrimoniale comme les sternes (à Noirmoutier) et les guifettes (en Brière), ou capturant ailleurs de jeunes hérons gardeboeufs (en Méditerranée) au nid. La lutte contre les espèces invasives est d’ailleurs une priorité et le coût de celle-ci est une charge très lourde pour les fonds publics (ragondin, jussie, baccharis…). N’oublions pas qu’à l’échelle planétaire l’introduction d’espèce est la seconde raison de perte de la biodiversité après la destruction des habitats naturels.


Nourriture

---

Statut

---